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Jean-Pierre Astolfi, didacticien et professeur de sciences de l’éducation à l’Université de Rouen, s’interroge longuement sur le statut de l’erreur dans les apprentissages. Premier constat: l’erreur scolaire est plutôt source d’angoisse alors qu’en dehors de l’école (dans le domaine sportif par exemple) elle est davantage source de défi pour les jeunes. Le didacticien identifie ensuite les principaux types d’erreurs scolaires pour lesquelles il propose médiations et remédiations. Une manière de transformer l’erreur en tremplin afin de débloquer les démarches d’apprentissage.


Quel est le statut de l’erreur à l’école? Pour Jean-Pierre Astolfi, l“aversion spontanée pour l’erreur, et le rejet didactique qui en résulte souvent, correspond d’abord à une certaine représentation de l’acte d’apprendre, représentation largement partagée par les enseignants, les parents et le sens commun.” Dans l’idée d’une acquisition naturelle des connaissances, les erreurs ne peuvent être considérées que comme des “ratés” de l’apprentissage. Symptôme d'une incompétence quelconque, l’erreur est alors synonyme de “faute” ou de “bogue” au sens informatique. 

d'après ASTOLFI (Jean-Pierre), L'erreur, un outil pour enseigner, ESF, 1997 L'erreur, un outil pour enseigner, ESF, 1997

complexité propre au contenu d'enseignement ] conceptions alternatives ] démarches étonnantes ] difficulté de compréhension de consignes ] emprunt à une autre discipline ] habitudes scolaires ] opérations intellectuelles ] surcharge cognitive ]

Typologie des erreurs en 8 cas selon la nature du diagnostic
  • Lorsque l'erreur est assimilée à une faute, elle est à la charge de l'élève.  Dans ce cas, le modèle sous-jacent de l'enseignant est un modèle transmittif.
  • Quand l'erreur est assimilée à un "bogue", elle est à la charge du concepteur de programme qui ne s'est pas suffisamment adapté au niveau réel de l'élève ; le modèle sous-jacent peut alors être qualifié de comportementaliste.
  • Mais dès que l'erreur devient "indicateur de processus" et qu'elle intéresse l'enseignant, elle revêt un caractère nettement plus positif. Ici, le modèle pédagogique est constructiviste. L'erreur devient le "témoin des processus intellectuels en cours comme le signal de ce à quoi s'affronte la pensée de l'élève aux prises avec la résolution d'un problème. L'erreur devient alors créatrice au lieu d'être destructrice.

EXERCICE EN LIGNE (IUFM Créteil)  - D'après le documents suivants : http://sanfrancisco.creteil.iufm.fr/2002_2003/erreurs.htm)

1) Proposez un classement du type d'erreurs faites par les élèves.
2) Quelles activités pourriez-vous mettre en place pour remédier à ces difficultés ?
3) Comment concevez vous la gestion de l'hétérogénéité au CII ? cette gestion est elle différente selon vous au CII et au CIII ?
 

Vous pouvez utilisez les ressources suivantes :
Livre guide "lire au CP" (il peut s'adapter bien entendu à d'autres niveaux, on y traite des difficultés de lecture rencontrées par les enfants et des moyens d'y remédier)
http://www.eduscol.education.fr/D0135/projet-livret-guide-cp.pdf

un site sur le statut de l'erreur :  http://francois.muller.free.fr/diversifier/ERREUR.htm

 

concept :François Muller @ 1998-2009

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