Trois conditions pour apprendre:
Une situation mobilisatrice, porteuse de sens, qui provoque une activité dans laquelle
l'apprenant s'implique personnellement et durablement
Une situation qui ne menace pas l'identité, la sécurité, la solidarité des
apprenants
Une situation sollicitant l'apprenant dans sa zone de proche développement
(déséquilibre optimal, obstacle franchissable)
Ph. PERRENOUD, 1996
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déclinée en 4 stratégies
modèles et histoire S. d'énumération S.d' élaboration S.organisationnelle S. de contrôle S.affectives
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La BD apprendre
http://www.multimania.com/apprendre/
Sylvie Lallet est enseignante d'éducation physique au collège Marck, situé
près de Calais (Nord de la France). Ses élèves ont de 10 à 15 ans, et parfois même 16 ans. Chaque année, elle accompagne la formation d'étudiants
qui se préparent au concours du professorat d'éducation physique et sportive (IUFM).
Dans le cadre d'un projet avec des élèves en difficulté d'apprentissage scolaire, elle a réalisé une superbe bande dessinée sur l'apprentissage.
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Enseigner
et apprendre au lycée
Vous trouverez un article de fond (10 pages) sur l'enseigner et
apprendre au lycée, extraits des Cahiers pédagogiques. Il vient utilement étayer une réflexion commune, encore insuffisamment
partagée, sur le changement à mener dans la structure lycée. |
J.-Y. ROCHEX attire notre attention sur les processus d'exclusion :
"Ne pas oublier que ce n'est pas l'école qui est responsable des processus
d'exclusion et de vulnérabilité, ni de leur concentration dans certains quartiers ou
groupes de population. Ces processus relèvent d'abord de logiques économiques, sociales
et urbaines dominées par la loi du marché et qui contraignent et limitent fortement la
marge d'action des enseignants et de tous ceux qui travaillent à la démocratisation de
l'accès au savoir et à sa fonction émancipatrice.
Mais le rôle de l'école n'est pas négligeable, puisqu'elle contribue à sélectionner
et à fragiliser ceux qui ont plus de "chances" d'en être les victimes.
Par ailleurs, selon le point de vue adopté par les enseignants et les travailleurs
sociaux sur les enfants et sur les familles en difficulté (conceptions et
représentations) peut engendrer des logiques d'intervention différentes :
- soit ils considèrent l'enfant comme attaché à ses origines (idéologie du handicap
socio-culturel - allant dans le même sens que les tenants de l'idéologie du don)
- soit ils voient l'enfant comme le sujet du possible, du devenir et de la
transformation.
Les enfants des banlieues ont besoin de vrais savoirs, de vraies activités
intellectuelles et non de savoirs au rabais. Ils ont besoin que les activités
d'apprentissage les confrontent à la complexité plutôt que de leur
"faciliter" le travail en le morcelant en tâches mécaniques trop souvent vides
de sens."
ROCHEX, J.-Y., Printemps 1996, Au-delà des cités, c'est de la cité qu'il
s'agit, Actes des rencontres du G.F.E.N. à Aubervilliers en 1995, "Savoir et
citoyenneté en banlieue", Dialogue, n° 83-83, G.F.E.N., Ivry, pp. 2-6. |
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