Ce n'est généralement pas nécessaire et souvent nuisible, car l'activité
de lecture se transforme rapidement en leçon de vocabulaire, sans effet
durable, les mots étant expliqués de manière trop aléatoire pour réellement
augmenter et structurer le capital lexical des élèves.
Si la lisibilité des textes retenus est suffisante, les élèves peuvent
généralement comprendre en s'aidant du contexte. Des dictionnaires doivent
être à disposition dans la classe pour qu'ils puissent y recourir s'ils en
éprouvent le besoin. Enfin, le professeur peut apporter brièvement
l'explication nécessaire à l'élève qui la demande, sans l'imposer à
l'ensemble de la classe.
De même, des connaissances formelles en grammaire ne sont pas un préalable
à la lecture: on peut avoir oublié ce qu'est un adjectif qualificatif ou un
adverbe et comprendre une expression qui en fait usage.
Le recours à des connaissances formelles, à des définitions et à des
explications doit donc rester ponctuel, en situation.