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Inventaire des techniques d'études

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extrait de André de Peretti, Points d'appui et ressources pour l'enseignant, INRP, 1987

 

Technique du conceptogramme : mots associés par chacun en écriture automatique et choix de trois mots dans la série produite ( 1, le plus relevant, 2 le plus à distance, 3 au hasard).

 

Technique des connotations ou des mots-clefs (Gagnon) : mots associés par recherche volontariste, en groupe, des notions reliées à un concept déterminé, chacun soulignant ou barrant des relations explicitées par d’autres.

 

Technique des topologiques : étude des concepts-clefs dans leurs voisinages et leurs liaisons ou leurs visées, relatifs à des pôles déterminés, attendus ou non, disjoints ou complémentaires

 

Techniques des idéogrammes (Max) : pour exprimer une représentation des caractérisations, pour figurer une structure, proposer un symbolisme, un code de signes et/ou de couleurs,  utiliser un mandala, regrouper des références.

 

Techniques de recherche de métaphores : sélectionnées dans divers registres animés ou inanimés, et explorer le parallélisme à certains processus (cf. l’écluse), les limites de la comparaison et les alertes qu’on peut en tirer.

 

Technique de modélisation (avec des cubes ou des gobelets) : sur une consigne de description d’un organisme, d’une structure ou d’un vécu commun, réalisation silencieuse d’une « construction » avec les objets et en fonction de règles formulées (un seul objet déposé par chacun à la fois, accord de tous et donc droit de veto pour chaque déposition d’objet, règle du silence, droit ou non à des alliances entre participants) ; ou bien règles librement inventées et débattues : ou bien absence de règles.

 

Techniques du photolangage : chacun choisit une ou plusieurs photographies d’un ensemble de documents préparés à l’avance ou extraits par les participants de revues personnelles ou collectives ou de leurs collections propres et expliquant son choix par référence au thème étudié.

 

Technique d’études à partir de problèmes personnalisés : un participant, ou plusieurs, déroulent leur « histoire de vie », professionnelle ou personnelle, en rapport avec le thème étudié et ses diverses approches vécues de ce thèmes, ou bien comparaisons de diverses « histoires de vie » sur le thème.

 

Technique d’étude avec supports de condensation des idées : blasons, ballons, bicyclettes, voitures, projecteurs… remplis individuellement ou en petits groupes et réunis ou mis en circulation avec commentaires, comparaisons et détection des questions à traiter.

 

Technique de mini-scénarios de film (Gagnon) : les participants cherchent à exprimer certaines questions essentielles du thème à l’étude par un jeu de rôle improvisé.

 

Technique des scénarios : schématisant des hypothèse contrastées sur le devenir de certains problèmes ou de certaines situations

 

Technique d’exploration par plans multiples d’exposition : un thème est successivement abordé, de façon schématique, en essayant des plans variés : de types historiques, géographique, contrasté, logique, génétique, dialectique, sociologique, psychologique…

 

Technique de théorisation d’une pratique ou d’une expérience : par détermination des concepts-clés ; des points d’appui de l’action ; des non-dits ou des hypothèses implicites ; des dimensions ou des articulations essentielles ; l’étude des quantités (temps, volume des groupes, acteurs….) ; l’analyse à partir de fiches d’inventaire des activités possibles ; la mise en perspective dialectique avec thèse et négation de la thèse par une hypothèse elle-même niée dans on inertie possible par une synthèse dynamique.

 

Technique de synthétisation : à partir d’un dossier complexe ; établir des rapports ou résumés qui sont comparés avec analyse des convergences, des divergences, des omissions et qui aboutissent à des propositions dont les premières lettres servent à composer un sigle mémorisable.

 

Technique « Delphi » : une consultation sur un document en cours d’étude est demandée à cinq ou six experts ou groupes : les propositions en retour de ces experts ou groupes qui ne se savent les uns les autres consultés sont regroupées et leur sont envoyées avec l’objectif de faire un compromis ou  une synthèse des diverses propositions ; les compromis ou synthèses recueillis sont ou non à nouveau adressés aux consultants pour aménagements ou conciliation jusqu’à ce qu’un résultat relativement stable et satisfaisant paraisse atteint.

 

Technique d’étude de situations : un problème est abordé par une suite de situations qui appellent des solutions dont on analyse les tendances en terme de catégories d’attitudes, de comportements ou de moyens (exemple : catégories de « Porter » dans le dialogue et l’entretien).

 

Technique du Q-sort : un thème, un concept, un problème ou un rôle sont abordés par la mise dans un ordre préférentiel d’une série de définitions ou de citations ou de caractérisations ou de comportements se rapportant à eux. Ces listes préférentielles servent à établir une liste moyenne qui peut être utile à des comparaisons interpersonnelles ou intergroupes.

 

Technique du risque ou des obstacles : on recherche toutes les difficultés ou les blocages qui gênent pour la mise en œuvre d’activités ou bien de dispositions résolutives relatives à un problème, avec effort d’imagination et de créativité (brain-storming) : dans une deuxième phase, on cherche une classification des difficultés ou obstacles énoncés ; dans une troisième phase, on cherche les remèdes à chacun des obstacles ou difficultés, des petits groupes se partageant les catégories diverses reconnues.

 

Technique des mini-cas : chaque participant rédige sur une feuille, de façon anonyme, en 5 à 10 minutes, un cas illustrant un problème professionnel ou personnel. Les cas sont ramassés ou échangés et lus à haute voix. Chacun reprend un cas qu’il n’a pas rédigé et écrit un commentaire et des propositions qu’il passe ensuite à une autre personne et ainsi de suite jusqu’à ce que l’auteur du cas retrouve, après deux, trois ou plus commentaires, son cas et les annotations qu’il a suggérées. OU bien, on choisit un autre cas pour le groupe ; chacun écrit un commentaire anonyme qui est rassemblé avec ceux des autres, puis la grande discussion est alors organisée.

 

 

concept :François Muller @ 1998-2009

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