scénario de départLa trace écrite
Chaque support peut à lui-seul constituer la base d’une séquence et la justification d’une trace écrite dans le cahier, à condition d’en aménager sa lecture, sa compréhension, son analyse ET sa transposition. Tout document n’est important que parce qu’il fourbit l’arsenal intellectuel de l’élève, toute analyse n’est pertinente que si elle contribue à développer la compétence de l’élève à passer d’un code à un autre.

La seule valorisation d'un résumé écrit, d'une œuvre parfaite (comme on peut le faire dans une épreuve de recrutement CAPES) est gratifiante pour le professeur, mais ne répond pas aux différentes formes d'apprentissages et capacités réelles de nos élèves.

La phase de transposition est capitale, sa médiation par un enseignant tout autant. Le vocable « transfert » de connaissances d’un support à une autre situation s’avère trompeur car il laisse l’élève seul face à une tâche qui n’aura pas été envisagée ; et dangereux car l’enseignant sera donc amener à évaluer ce que l’élève n’aura pas appris directement. Il s’agit donc de travailler très explicitement en cours la mobilisation de ses savoirs en vue d’un réemploi dans des situations approchantes et forcément contextualisées.

 La trace écrite doit refléter cette variété des processus d’élaboration des connaissances. Loin de se limiter au seul résumé terminal  à "apprendre par cœur", elle doit être un outil élaboré en commun qui permette de transformer un contenu.  L’étude documentaire permet de décoder puis de ré-encoder l’information comme peut le faire le « modem » de nos jolis ordinateurs, quand ils fonctionnement.

Ce tableau peut être un guide  des savoir-faire exigibles au Collège, un petit tableau de bord pour vérifier ce qu’on a déjà fait et ce qu’on n’a pas encore tenté. Chaque combinaison représente une opération intellectuelle déjà complexe. Ce n’est que si on travaille bien cette passerelle que l’élève sera à même de produire un court texte écrit. Pas d’emblée.

combinaisons possibles

entre un document primaire et la trace écrite sur le cahier de l’élève

intérêt

niveau de difficulté

texte

g

réponses

 

réponses

g

paragraphe

 

textes

g

résumé

 

manuel

g

résumé

texte

g

carte

texte incomplet

g

texte complet

 

 

texte lu

g

réponse

 

texte

g

tableau écrit

 

texte de tableau

g

légende

 

carte

g

réponse

 

 

carte

g

tableau

 

carte

g

schéma

 

 

cartes

g

modèle

 

image

g

légende ou texte

 

 

 

film

g

texte

 

graphique

g

texte

 

graphique

g

tableau écrit

 

« Faire que le temps de la classe soit le travail de l’élève » : une sentence que l’on trouve dans les documents d’accompagnement des programmes d’histoire-géographie au collège.  Le travail de l’élève, c’est donc le temps de mobilisation de connaissances et de processus de transposition dont la trace écrite élaborée individuellement ou collectivement, à l’issue de l’étude de tout document, sera le témoin.

Remonter ] quizz des problèmes ] Trois alertes quand meme ] Le cahier de textes ] Le cahier des élèves ] Et le livre dans tout çà ? ] manuel/mettreenoeuvredesoutils/magnetophone.htm ] Le cahier de roulement ] Le portfolio ] Le tableau du maitre ] [ La trace écrite ] LE manuel ] Le rétroprojecteur ] L'ordinateur ] test: l'enseignant et ses outils ]

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