« Il
m’arrive de vérifier quelquefois la tenue des classeurs en
seconde, souvent découragée par le désordre, les gribouillis, les
graphismes, les silhouettes de BD esquissées, les phylactères
grossiers, les éclairs noirs. Plus jamais en Première. ».
Catherine
Henri, de Marivaux et du loft, petites leçons de littérature au
lycée, éd. POL, p. 116
Le
professeur est responsable de ce qui demeurera dans ces cahiers, de
la 6ème à la terminale., Le "laissez-faire" strictement
libéral peut se justifier, à la française : c’est la chose
de l’élève, mais le guidage est indispensable ;
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Relevez
les cahiers soit progressivement par lot, selon les occasions de
travaux plus personnalisés ou d’interrogation orale, soit en
fin de séquences
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Vous
êtes naturellement libre d'organiser le travail comme vous
l'entendez (parties des cahiers consacrées à la
"grammaire" au "lexique", aux
"exercices", au "cours"...) ou partition
gauche pour la méthodologie et les exercices, droite pour la
trace écrite commune; l'essentiel est d'avoir une méthode de
travail rigoureuse et continue sur l’année. C’est un repère
pour l’élève, pour la classe et pour vous.
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Une
fois par trimestre, consacrez un temps de « bilan de
savoir-faire » en échangeant les cahiers ; chaque élève
reçoit le cahier d’un autre, l’examine, on reporte au
tableau les « petites réussites », les « améliorations
nécessaires », les « dérives constatées ».
Un excellent moment de régulation où le professeur joue son
plein rôle de médiateur pédagogique. .
On travaille mieux sous le regard attentif et
bienveillant de l’autre…
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