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    Autour du concept d'accompagnement à 
    partir d'une formation de formateurs en cours (IUFM Montpellier, 2007)  
    en 40 points : 
      
    1.     
    Pourquoi parle-t-on de 
    l’accompagnement ? 
      
    2.     
    D’où vient ce mot, nouveau, 
    d’accompagnement ? 
      
    3.     
    Qui parle 
    d’accompagnement ? 
      
    4.     
    Qui accompagne ? 
    L’accompagnement est-il réservé à une catégorie, à un statut, à une fonction 
    plus particulière ? 
      
    5.     
    Comment vient-on à 
    l’accompagnement ? Pour l’accompagnateur ? Pour les « accompagnés » ? 
      
    6.     
    Qu’est-ce qu’on 
    accompagne ? 
      
    7.     
    Où accompagne-t-on ? 
    Peut-on dire que des lieux sont dédiés ou non à l’accompagnement ? 
      
    8.     
    Peut-on repérer et 
    spécifier des modalités propres à l’accompagnement ? 
      
    9.     
    Existe-t-il des méthodes ou 
    des techniques de l’accompagnement ? 
      
    10. 
    Quelle est la dimension du 
    temps dans l’accompagnement ? 
      
    11. 
    Y-a-t-il des domaines qu’on 
    accompagne plus que d’autres ? 
      
    12. 
    Peut-on distinguer des 
    niveaux ou degrés dans l’accompagnement ? 
      
    13. 
    Peut-t-on préciser des 
    « styles » d’accompagnement ou d’accompagnateurs ? 
      
    14. 
    Peut-on se former à 
    l’accompagnement ? 
      
    15. 
    Est-ce qu’un formateur 
    est-il le mieux placé pour faire un accompagnement ? 
      
    16. 
    Peut-on rapprocher 
    l’accompagnement d’autres pratiques sociales ou professionnelles ? 
      
    17. 
    L’Education présente-elle 
    des spécificités dans l’accompagnement ? 
      
    18. 
    Comment expliquer que le 
    concept comme la pratique de l’accompagnement puissent poser problème dans 
    l’Education nationale ? 
      
    19. 
    Quelle est la finalité de 
    l’accompagnement ? 
      
    20. 
    Peut-on assimiler 
    accompagnement et formation ? 
      
    21. 
    Est-ce que l’accompagnement 
    est une « intervention » ? 
      
    22. 
    Quels sont les domaines ou 
    niveaux différents entre accompagnement et formation ? 
      
    23. 
    Quelles images ou 
    représentations viennent plus particulièrement quand on parle 
    d’accompagnement ? 
      
    24. 
    Si j’avais à représenter 
    les qualités intrinsèques de l’accompagnement par un animal-totem, à la 
    manière des bestiaires médiévaux, ce serait…. 
      
    25. 
    Qu’est-ce que 
    l’accompagnateur n’est surtout pas ? 
      
    26. 
    Quelles figures peut 
    incarner l’accompagnateur ? 
      
    27. 
    Peut-on proposer une sorte 
    de check-list des actes, gestes et postures, possibles,  de 
    l’accompagnateur ? 
      
    28. 
    Quel est l’intérêt de 
    l’accompagnement ? Pour l’accompagné, pour l’accompagnateur, pour 
    l’organisation, pour les élèves ? 
      
    29. 
    Quel est le coût de 
    l’accompagnement ? 
      
    30. 
    Quelles sont les 
    difficultés principales dans un accompagnement ? 
      
    31. 
    Quelles sont les 
    « balises » de l’accompagnateur ? 
      
    32. 
    Sur quelles ressources peut 
    compter l’accompagnateur ? 
      
    33. 
    L’accompagnateur est-il 
    lui-même accompagné ? 
      
    34. 
    Quels sont les effets de 
    l’accompagnement sur les « accompagnés » ? à court ou moyen terme ? 
      
    35. 
    Quand peut-on dire que 
    l’accompagnement se termine ? 
      
    36. 
    Quelles peuvent être les 
    dérives de l’accompagnement ? 
      
    37. 
    Peut-on proposer une 
    sitographie relative à la problématique de l’accompagnement ? 
      
    38. 
    Peut-on repérer quelques 
    ressources efficaces et disponibles, pour nourrir sa pratique 
    d’accompagnateur et sa propre réflexion ? 
      
    39. 
    Quel est l’avenir de 
    l’accompagnement ? 
      
    40. 
    Pourriez-vous au terme de 
    ce cheminement questionnant et réflexif donner en une phrase ce qu’est 
    l’accompagnement pour vous ? 
      
      
        
        
        En complément, autour de la 
        symbolique de « quarante » 
        1° Je 
        ferai pleuvoir sur la terre quarante jours et quarante nuits, SACI, 
        Bible, Genèse, VII, 4. De fait le mot « carême » nous vient de 
        l’expression latine « quadragesima dies » : le quarantième jour, avant 
        la Pâque.  
        Le 
        nombre 40 symbolise la période de retour sur soi qui doit précéder tout 
        changement profond.On sait que le pharaon n’était enterré que 40 jours après sa mort car ce 
        temps était consacré à la préparation de son grand voyage.
 Le nombre 40 revient très fréquemment dans les rites concernant le culte 
        des ancêtres.
 Les 40 jours qui suivent le décès sont considérés comme délai nécessaire 
        à la séparation définitive des 3 composants de l’être : corps , âme et 
        esprit.
 
         2° 
        Terme de liturgie catholique. Les prières de ou des quarante heures, ou 
        les quarante heures, prières faites dans les grandes calamités et 
        pendant le jubilé, et durant lesquelles le saint sacrement est exposé.
         
         3° 
        Les quarante de l'Académie française, ou, simplement, les Quarante (avec 
        une majuscule), les membres de l'Académie française. 
       |  
    extrait de Accompagner des équipes, série (in)novatio, n°3, 
    mission "innovations pédagogiques, académie de Paris - Disponible: pour le 
    recevoir, cliquez 
    
    ici 
        
        
         Le singulier de la fonction D’accompagnateur 
        ou 
        Comment chaque accompagnateur dans son équipe a inventé sa fonction
        
        
        
         
        
        Première rencontre avec l’équipe
        
        
        
         
        Neuf discours de présentation, neuf 
        façons de négocier sa place dans l’équipe
        
        
        
         
        
        Récits d’accompagnements 
        Douze récits, douze façons d’accompagner 
        l’imprévu
        
         
         
        
         
        
        Typologies des gestes et des postures des 
        accompagnateurs
        
        
        
         
        Les gestes professionnels et les postures 
        qui fondent l’accompagnement pédagogique : citations classées des 
        accompagnateurs
        
        
         Les principales étapes qui 
              marquent la démarche d'accompagnement sont d'après Gérard Wiel : 
              écouter/clarifier/préparer/aider à la décision.
              
                   Accompagner
                les praticiens innovateurs :  regards
                subjectifs sur une fonction en construction Marie-Anne
                Hugon, associée Cresas-INRP, Université  de Nanterre-Paris X Le
        dispositif académique "innovation et valorisation des réussites"
        met à la disposition des équipes éducatives repérées comme
        innovantes, des accompagnateurs afin d'aider à l'analyse et à la
        formalisation de leurs pratiques. En quoi consiste cette fonction ? Que
        veut dire "accompagner une équipe en innovation" ? Que
        sait-on des accompagnateurs? Qui sont-ils, quelles fonctions
        remplissent-ils et en quoi leur intervention contribue-t-elle au
        transfert des actions innovantes ? http://innovalo.scola.ac-paris.fr/Seminaire_transferer/eclairageD.htm    L'accompagnement est lié au projet, à la demande et à la liberté d'agir. L'accompagnateur est un médiateur.
 un
compte-rendu des actes de Accompagnement et formation;                   Georges Chappaz (sous la direction de), Université de Provence et CRDP de Marseille, 1998.
(extrait des Cahiers pédagogiques)   
    [ Techniques d'accompagnement ] [ Le réticule ] [ entretien d'explicitation ]   Des pratiques 
"formatives" à rapprocher ce qu'on appelle ailleurs "coaching" ou "team 
building" dans la sociologie des organisaitons....   
        
          
          BALISES POUR LE COACHING 
         
          
          Le coach individuel possède 8 balises de reconnaissance qui sont 
          identifiables à travers les divers ouvrages de référence (mais pas 
          toujours réunies dans le même ouvrage). 
         
          
          1-      Etre identifié comme coach et s’identifier comme coach 
         
          
          2-      Un statut de coach qui rend impossible la possibilité 
          d’exercer sur le coaché un lien hiérarchique, une autorité 
          d’évaluation, une autorité de sanction, une soumission affective
          
         
          
          3-      Un cadre contractuel identifié par une prestation, un coût, un 
          lieu d’exercice, un objectif réaliste défini par le coaché concernant 
          le travail du coaching, des effets attendus, une déontologie 
         
          
          4-      Une posture d’intervention qui n’est ni du conseil, ni du 
          prescriptif, ni du tutorat 
         
          
          5-      Une vision optimiste du coaché qui s’appuie sur l’idée 
          emprunté à Rogers qui s’appuie sur le présupposé que chacun possède 
          les ressources nécessaires pour percevoir, analyser, s’adapter et 
          agir. Aucun autre mieux que le coaché n’est en mesure de prendre la 
          meilleure décision et faire des choix pour ses projets.   
         
          
          6-      Un accompagnement dans la durée 
         
          
          7-      Des compétences qui s’appuient sur une connaissance du milieu 
          d’intervention, la maîtrise d’outils spécifiques à la compréhension du 
          milieu et des processus,   une formation au métier de coach, un niveau 
          de développement personnel, la maîtrise d’outils spécifiques à la 
          conduite au changement 
         
          
          8-      Un but qui ne vise pas à soigner, soulager la souffrance, 
          retourner dans le passé mais plutôt la réalisation d’un projet, d’un 
          changement ou d’une avancée identifié et souhaité par le coaché, 
          compréhension dynamique et confrontante sur ses façons de percevoir, 
          de décider et d’agir, mobilisation optimale des ressources 
          professionnelles et personnelles. 
            
          
          Si l’une de ces balises devait manquer alors ce serait autre chose.   
            
         
          
          Ex : Ce qui distingue un psychanalyste d’un coach c’est 1, 3, 4 ( ?), 
          7, 8. Je vous laisse faire les distinction entre un enseignant et un 
          coach. 
         
    | 
  
    | Quelques questions sur la fonction de
    l'accompagnateur
     à partir des échanges et questionnements
    relevés dans les séminaires des accompagnateurs des équipes du dispositif
    Innovation de l'académie de Paris (janvier-mars 2000), avec l'aide de
    Mokhtar Kaddouri (Centre de recherches sur la formation, CNAM) Comment vous situez-vous, accompagnateur,
    parmi les possibles suivants ?: Quel est le prescrit institutionnel ?
        et ses effets sur l'action ?
         
          
            en rapport avec la commande
            institutionnelle
            en rapport avec les attentes des
            équipes
            en rapport avec le projet de
            l'accompagnateur (son parcours, envies, attentes) Qu'est-ce qu'on accompagne quand on
        accompagne ?
         Quelle est la fonction assignée à
        l'accompagnement ?
         Quel est le rapport entre
        accompagnement et écriture ?
       Quelle est la fonction assignée à
        l'écriture ?
         Quel est l'objet de l'accompagnement ?
         Quelle posture, quel "statut"
        l'accompagnateur prend-il ?
         
          
            l'expert (émet un avis)
            le conseil (donne des pistes,
            prévient des risques)
            le chercheur (aide à faire des
            hypothèses, cherche du matériau)
            le formateur (forme à des outils)
            l'animateur-régulateur de
            relations
            l'animateur-facilitateur (fournit
            des outils pour aider à réfléchir) Quel est le point d'ancrage des
        accompagnés ? 
       (la réponse modifie les attentes envers l'accompagnateur
        et le style d'accompagnement)
         | 
      
         Il 
        ne s'agit pas d'amener des formés là où on l'on veut qu'ils aillent, 
        mais de faciliter le chemin qu'ils tracent eux-mêmes . De 
        n'accompagner que des individus volontaires (d'où la notion de 
        contrat), car on les considère comme des acteurs de leur propre 
        pratique. De les suivre dans le temps , car l'innovation 
        s'inscrit dans l'historicité d'une expérience (d'où la négociation de la 
        périodicité, du rythme et du contenu des rencontres). L'accompagnement 
        est une forme d' aide , et l'aide en formation s'adresse à des 
        personnes , dans leur dimension professionnelle . 
       
  
        
        Michel TOZZI, 2002 
          
        
        http://www.philotozzi.com/articles/article161.htm  
        
        Problématiser en sciences de l'éducation, ce peut-être, par rapport à 
        une demande sociale, construire un questionnement qui met à jour un 
        problème parce qu'il y a des enjeux pour le système éducatif et ses 
        acteurs, des difficultés à le penser, et une urgence à le résoudre 
        concrètement. Les mots sont des symptômes d'un réel problématique autant 
        que des outils pour le comprendre et le modifier : hétérogénéité, 
        différenciation, intégration, violence, projet sont par exemple de cette 
        nature. Innovation et accompagnement aussi.    
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