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Place
et rôle des personnels de direction
Quel est le meilleur angle d’attaque pour la direction
? Faut-il être directif ?
Pour les enseignants, besoin d’un chef d’établissement
très disponible et régulateur, en particulier dans la gestion
des parcours intégrés dans l’horaire des enseignants et non
en plus comme cela peut se pratiquer.
La question des besoins des enfants a été
évoquée. Les différences de mise en œuvre de l’hétérogénéité
telles qu’on les vit à Paris et le plus ou moins grand cylindrage
semblent des obstacles rencontrés dans la persuasion de la nécessité
du parcours.
Ces deux points amènent les principaux à
voir augmenter la gestion des conflits aussi bien dans la constitution
des équipes que dans la mise en place des parcours auprès
des élèves.
Les cités scolaires, nombreuses sur Paris (33
sur 107 établissements), posent problème : les professeurs
sont nommés sur le lycée et le petit collège.
Comment éviter que les classes à dominante
ne recréent des classes de niveau ?
Comment organiser l’articulation entre 5ème et
4ème, niveau où les contraintes d’organisation sont
beaucoup plus lourdes ?
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Travailler
en équipe
Les collègues ont souhaité abordé
la notion d’équipe pédagogique qui leur semblait un préalable
pour la réussite du parcours diversifié. Une différence
d’appréciation sur la présence ou non d’équipe se
fait jour : elle semble se constituer plus facilement dans une ZEP que
dans un collège ordinaire.
D’autre part, le turn over ou la grande hétérogénéité
des équipes, la culture d’établissement pèsent leurs
poids dans les processus. Des problèmes relatifs aux personnels
en terme de stabilité d’abord (cas d’un collège où
2 M.A. de S.V.T. tournent chaque année), de compétences,
de motivation
Eviter (conseil)
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les opérations promotionnelles d’une discipline
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La création de filières
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Les opérations « club méd »
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Des
moyens en plus ?
Le travail en équipe, mise en place, régulation,
concertation, évaluation des objectifs et des élèves
exigent en aval une réponse, des HSE, du temps.
La marge de manœuvre dégageable dans les collèges
ordinaires a été opposée à celle des ZEP, surtout
depuis le resserrement de la dotation à Paris, les enseignants considérant
l’horaire plancher comme un déficit et non comme une souplesse.
Comment prévisionnellement jouer sur les fourchettes-horaires
quand on est dépendant par ailleurs d’une forte instabilité
des enseignants (cas particulier de certains établissements en ZEP
à plus de 40 % par année)
Des problèmes de matériel insuffisant ou
obsolète, des problèmes de salles spécialisées,
très différents selon les types d’établissements (cités
scolaires, EPLE ou collèges encore municipaux)
Plus largement, des problèmes de financement sur
ce type de projet dont les objectifs de production sont affichés.
Enseigner « autrement », diversifier les
prises en charge et les supports à l’occasion de parcours, tout
cela engendre un surcoût réel en crédit de fonctionnement
(par exemple, financement de sorties, de transports même proches,
dans le cas du collège F. VILLON)
- Des
besoins en formation
Des besoins en information, formation et accompagnement
ont été exprimés de façon récurrente
:
Quelles sont les méthodes et les outils adaptés
à la démarche de diversification ?
Comment éviter un certain activisme, le faire
pour faire, sans savoir pourquoi ?
Une difficulté à trouver la posture vis
à vis de l’élève : « tu es riche de ces capacités
et tu peux les réinvestir ailleurs"
La méconnaissance des textes et des documents
d’accompagnement
La possible perte de repères des élèves,
habitués au cloisonnement disciplinaire. On peut évoquer
la désorientation des enseignants
Comment éviter qu’une ou quelques disciplines,
dans le cadre du projet académique « Sciences expérimentales
» soient connotées « gestion des élèves
en difficulté »
Comment toujours dans ce cadre éviter de reconstituer
une filière si l’organisation est conçue par classe et non
par alignement horaire sur le niveau ?
Des messages flous et des discours qui se sont chevauchés
Quelle évaluation des projets mis en œuvre ? Quelle
gestion des conflits ? quelle méthodologie du projet ? comment définir
un objectif ?
Comment lier parcours diversifiés et éducation
à l’orientation dans le cycle central ?
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Le
rôle reconnu de la formation
Ces modifications de l’exercice professionnel de l’enseignement
ne s’improvise pas ; une formation d’établissement et un accompagnement
sur la durée sont nécessaires. La formation s’impose. Il
est opportun et tout à fait indispensable de prévoir et d’encourager
une formation initiale et continue. Un accompagnement par la formation,
ce le plus tôt possible, à partir d’une demande déposée
dès la rentrée de janvier 1999. Quelques axes de formation
repérés : faire l’état des lieux de l’établissement,
pédagogie du projet, pratiques d’auto-évaluation, travailler
en équipe, pédagogie du contrat…
Cependant, les principaux pensent qu’il faudrait que la
hiérarchie clarifie sa position et donne des directives réellement
précises allant dans le sens de la facilitation de la formation.
La question reste posée du remplacement des enseignants en concertation.
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Pour
une mise en réseau des établissements
Des besoins d’information-sensibilisation dans le cadre
d’un réseau d’échanges de pratiques autour d’expériences
et d’analyse de pratiques (ressources de la formation continue, du dispositif
Innovation, notamment grâce aux écrits des équipes
et aux personnes du pôle de compétence), assistance des corps
d’inspection). Une nécessité de généraliser
les échanges entre établissements (bassin, réseau,
district)
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Un
appel aux corps d'inspection
Une nécessaire évaluation externe menée
par des formateurs, des inspecteurs afin de mesurer notamment les acquis
de compétences et l’impact de l’action sur les apprentissages scolaires
Les chefs d’établissement ont exprimé régulièrement
le souci de travailler plus étroitement avec les corps d’inspection.
Ils ont suggéré non seulement une représentation dans
le cadre du district, mais aussi un pilotage plus affirmé dans le
cadre de l’établissement des équipes.
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