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Des tableaux d'objectifs à 3 niveaux de compétence pour l'enseignement de l'Histoire en 6ème
modes d'emplois des tableaux "Ce qu'il
faut savoir ..."
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Ces tableaux ont été élaborés par les
participants du stage "évaluer au collège" (PAF 1996-1997, Académie
de Caen). TELECHARGEMENT
TELECHARGEMENT
des tableaux d'objectifs
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1) description :
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un tableau a été réalisé par item du nouveau
programme d'histoire de 6°. Quand plusieurs tableaux portent
sur le même item (la Grèce et Rome), on a suivi la subdivision proposée
par le programme (3 pour la Grèce, 2 pour Rome)
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la 1° colonne porte sur les "repères" (dates,
localisations, définitions, éventuellement personnages), la 2° sur les
"questions" (c'est à dire tout le reste !)
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les exigences sont déclinées sur
3 niveaux :
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le 1° correspond à ce
qui est absolument indispensable de retenir. Il a
été élaboré en suivant le plus scrupuleusement possible les
indications en petits caractères sous les items du programme ("cartes",
"repères chronologiques", "documents").
Ce sont des questions simples, ayant souvent recours au QCM ou à la
reconnaissance.
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les 2° et 3° niveaux sont chacun plus
complexes : non seulement le volume des informations à retenir est plus
important, mais les questions sont plus larges et font plus appel à une
rédaction plus élaborée.
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Protohistoire
Egypte
Hébreux
Grèce antique
Grèce classique
Rome antique
Empire romain
Christianisme
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2) avertissement : ces tableaux sont des
productions expérimentales, pragmatiques, non-officielles, incomplètes et
ouvertes.
expérimentales : elles demandent
à être testées dans nos classes. Peut-être manque-t-il des questions
"incontournables" au niveau 1, ou certaines demandes du niveau 3
sont-elles délirantes ...
pragmatiques : il aurait possible
de dresser la liste des objectifs opérationnels selon les critères
rigoureux de la PPO (Pédagogie Par Objectifs ou Pédagogie Parfaitement
Orthodoxe, c'est selon ...). Mais tout le monde ne met pas la même
évaluation derrière un objectif comme "caractériser les pouvoirs du
pharaon". C'est pourquoi il a été choisi de formuler les objectifs
sous la forme de questions le moins équivoques possibles, directement
utilisable pour l'évaluation.
non-officielles : si le niveau 1 a
été élaboré en suivant le programme officiel à la loupe, les niveaux 2
et 3 ne sont que le fruit d'un compromis entre les stagiaires.
incomplètes :
ces tableaux doivent être testés en
classe puis éventuellement modifiés
les objectifs de savoir-faire (ou
méthodologiques etc.) n'ont pas été abordés lors de ce travail de
stage ... car le temps a manqué. Il reste donc à en dresser une liste
possible en histoire.
si l'expérience marche, des tableaux
équivalents suivront en 5°
et la géographie ? Sur ce chantier,
un autre groupe a commencé à travailler ... par les objectifs de
méthode (il a aussi comme bonne résolution de se pencher sur les
objectifs de savoirs)
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ouvertes : comment utiliser
ces tableaux ? Tout est possible ...
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2° solution (contractuelle) :
l'enseignant se sert du tableau pour indiquer aux élèves les objectifs
évalués à la fin de la séquence, sur un seul niveau d'exigence. Par
exemple, il peut commencer sa séquence en faisant coller à toute la
classe le niveau 2 du tableau "Egypte" sur le cahier, estimant
que tous les élèves devront atteindre les objectifs de ce niveau. Au
fur et à mesure de l'avancée de la séquence, il fait s'entraîner les
élèves sur les repères et questions de ce tableau. A la fin de la
séquence, les questions de l'évaluation sont celles du tableau : les
élèves savent précisément sur quoi ils vont être évalués. Les
élèves sont au début surpris par l'infinie bonté de l'enseignant qui
leur donne les questions de l'interro à l'avance : c'est un bon moyen
pour leur montrer que l'évaluation n'a pas pour but de les piéger ou
de les trier mais de leur faire acquérir des objectifs.
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3° solution (ambitieuse) : au
début de la séquence, chaque élève choisit le niveau sur lequel il
va travailler (1, 2 ou 3) en découvrant le tableau complet. Dans un
souci de justice comparative évident, celui qui choisit le niveau le
plus facile sera moins récompensé que celui qui prend des risques avec
le niveau 3. C'est pourquoi il est possible de plafonner les notes pour
chacun des niveaux : celui qui opterait pour le niveau 1 ne pourrait pas
avoir plus de 12 / 20 (autrement dit, au niveau 1, 12 / 20 est la
meilleure note possible), 15 / 20 au niveau 2 et 20 / 20 au niveau 3.
Quelques remarques sur cette 3° solution :
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il vaut mieux laisser aux
élèves le soin de choisir librement leur niveau, plutôt que
d'imposer arbitrairement (ce qui est mal vécu par les élèves)
-
il faut bien expliquer aux
élèves le rapport plafond de note / niveau choisi en insistant
sur le souci de justice de cet équilibre (si c'est plus facile,
la note monte moins)
-
faut-il prévoir 3 cours
différents ? Non. Une fois le niveau choisi, l'enseignant mène
sa séquence puis peut prévoir un temps final où les élèves
vérifient s'ils peuvent répondre aux questions. A ce moment,
pourquoi ne pas regrouper ceux qui ont choisi le même niveau
dans une équipe afin de préparer l'évaluation ? De même, il
est possible que les informations de la séquence ne soient pas
suffisantes pour répondre à toutes les questions du niveau 3 :
dans ce cas, il est possible de demander aux élèves qui ont
opté pour ce niveau de rechercher ensemble dans le manuel ce
qui leur manque ...
Evidemment, le but de cette 3° solution est de permettre au
maximum d'élèves de réussir.
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3) l'avenir du futur :
- testez la faisabilité du contenu des tableaux en classe,
ainsi que des 3 possibilités d'utilisation
- diffusez ces tableaux autour de vous, discutez-en avec vos
collègues
- créez vos tableaux ou modifiez-les
- envoyez-moi un compte-rendu de ces documents au cours de
l'année scolaire prochaine (Yvan Hochet, histoire-géographie, Collège du
Cingal, 14680 Bretteville / Laize)
L'idéal de cette production serait de parvenir non à une
norme supplémentaire s'ajoutant aux programmes officiels mais à un consensus
négocié et accepté sur ces niveaux d'exigence, qui puisse faire référence
le plus souvent possible (si possible à l'échelle académique).
Une adaptation informatique est en cours de réalisation
(pour ce qui concerne le niveau 1, avec le logiciel Win QCM de J.M. Deglorie)
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voir aussi: les liens utiles et
nécessaires sur l'histoire de l'Antiquité et les ressources en ligne
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