Développer
son ingénierie pédagogique
      Instantanés
et détours métaphoriques
¢
Une mise en espace
« Les élèves sont assis ensemble autour des
tables disposées en U. Ils échangent leurs productions d’écrits. »
« Les trois filles du CE2 s’isolent dans la
salle de décloisonnement pour travailler. (ou espace de regroupement)
Un élève savoure le temps libre et trop court
de l’avance, en bibliothèque »
¢
Une ingénierie pédagogique
 |
« une photo illustrant la multiplicité et
la complexité des préparations de classes et des corrections en
enseignement multi-niveaux. »
« Ils travaillent sur leur cahier du
jour à partir du manuel scolaire. »
« rechercher des informations parmi les
outils mis à leur disposition dans la classe. »
« un compte rendu de leur travail
(écrit au maître ou oral devant la classe). » |
¢
Des « gestes » de l’enseignant
« Nous choisirions le dessin d’un
enseignant à trois visages : l’un qui fait une leçon au tableau, l’autre
qui explique quelque chose à un élève et le dernier corrigeant un cahier. »
« Le personnage de cette illustration suggère
la multiplicité des tâches que l’enseignant gère simultanément. Dans
une classe à plusieurs cours, l’enseignant doit faire face à un double
impératif :
-
écarts de niveau entre les élèves d’un même cours
-
différences des contenus d’apprentissage entre les cours »
« Le maître explique, discute ou
corrige avec l’un ou plusieurs de ces groupes. »
« Il s’agit d’un travail sans relâche où
l’enseignement est perpétuellement en mouvement, en train de
jongler avec les deux niveaux : lorsqu’un niveau est sur un travail en
autonomie, il faut s’occuper de l’autre niveau. »
« Une moitié de classe (un niveau) travaille en
autonomie, l’autre avec le maître. »
« Le groupe en autonomie est divisé en petits
groupes de besoins. Chaque petit groupe a une tâche adaptée sur un même
thème (recherche, remédiation, systématisation, approfondissement …) et
peut s’organiser des petits moments de mise en commun, en chuchotant … Il leur
sera demandé un compte rendu de leur travail (écrit au maître ou oral
devant la classe). Un élève peut se lever pour rechercher des informations
parmi les outils mis à leur disposition dans la classe.
Pendant ce temps, le maître est avec les
enfants de l’autre niveau en phase de mise en commun collective d’hypothèses
de résolution d’une situation problème. (Moment où la présence du
maître est indispensable) »
« Il n’y a bien sûr aucun bavardage toléré (on
« chuchote utile » dans le groupe en autonomie) pour garder une ambiance
propice au travail et à la réflexion. »
¢
Une mère de famille entourée d’enfants qui demandent chacun
son attention.

Le rôle de « L’enseignant est de savoir
répondre aux attentes des uns et des autres, de maintenir l’équilibre
du temps passé avec chaque groupe, de faire en sorte que personne ne se sente
abandonné et de permettre l'éveil de la curiosité, le développement de
l’autonomie, l’envie d’apprendre, de faire, de partager.. »
¢
L’équilibriste

¢
Un pendule en mouvement.

¢
le jongleur
 |
« Le maître, à l’image du jongleur donne
une impulsion alternativement a chaque groupe d’élèves (une balle
puis l’autre) pour leur permettre de s’élever seuls vers plus de savoir,
en sachant qu’ils auront inévitablement besoin d’une nouvelle impulsion
(un passage entre les mains du maître). On peut espérer que les balles
s’élèveront à chaque fois de plus en plus haut !
On peut aussi imaginer envoyer toutes les
balles en même temps,( point de départ commun pour les différents
niveaux de la classe) puis les rattraper en même temps ou alternativement.
Les balles peuvent aussi rebondir en l’air
les unes sur les autres …(entre aide entre les niveaux) »
« Je suis comme un jongleur-équilibriste.
Je commence stable, avec tous les objets (=
niveaux) en main. Puis je les lance dans diverses voies ( = recherche,
autonomie ou institutionnalisation), tout en restant très concentrée pour
ne pas perdre l’équilibre et les récupérer régulièrement pour les
contrôler et les relancer ! » |
¢
Un jardinier
« Un jardinier parcourant les sillons d’un
jardin. Peu à peu les pousses grandissent. Le jardinier apporte la
quantité d’eau nécessaire à chaque pousse de telle sorte que chacune d’elles
se développe dans les conditions optimales ».

¢
un serveur de restaurant aux heures de pointe ; jonglant
entre les clients, la cuisine et le bar.

¢
Une pieuvre avec ses membres qu’il faut diriger dans la même
direction.

¢
un gymnaste qui concourt dans plusieurs épreuves en même
temps

« La planification du travail avec les
élèves »
« J’ai l’impression que c’est surtout sur
l’organisation matérielle et peut-être aussi sur la création d’outils
pédagogiques qui pourraient alléger les préparations de classe. »
« Plus grand recours aux fichiers d’activité
en autonomie à la fin des activités »
« Une meilleure gestion des activités proposées
surtout aux plus jeunes. »
« Dans le cas de regroupements (enseignement
direct / enseignement à distance CNED), privilégier si possible une
répartition des élèves en deux classes bien distinctes »
« Valoriser les actions
menées par les aînés en direction des plus jeunes »
« Réfléchir au principe du tutorat de
façon à ce qu´il apporte autant au tuteur qu´à celui qui est aidé. »
« La remédiation pour les enfants en
difficulté d’un point de vue scolaire »
« L’évaluation. »
Commentaires, images évoquées et besoins
repérées révèlent que la nécessité pour l’enseignant confronté à la classe
multi-niveaux d’une sorte d’hyper-vigiliance professionnelle couplée à une
créativité requise. On peut retrouver ici une définition évoquée par ailleurs,
celle d’une « situation d’éducation » :
Une personne adulte censée savoir (1) est en contacts réguliers (2) avec un
groupe (3) de personnes (enfants) censés apprendre (4), dont la présence est
obligatoire (5) pour leur enseigner (6) un contenu socialement donné (7) par
une série de décisions prises en situation d'urgence (8)
(1) Que sait-elle ? Comment la former ? = formation
des enseignants
(2)
Comment organiser ces contacts ? =
chronopsychologie
(3) Comment grouper les élèves ? = méthodes et
techniques d'enseignement
(4) Comment apprennent-ils ? = modèles
d'apprentissage
(5) Quelle institution ? = histoire, sociologie,
économie de l'éducation
(6) Comment enseigne-t-elle ? = modèles
d'enseignement
(7) Quel curriculum ? = contenus d'enseignement
(8) Comment planifie-t-elle, décide-t-elle ? = pensée des enseignants
La compétence en ingénierie pédagogique est
bien là, celle de pouvoir compter sur un arsenal de techniques, d’outils, de
supports, de pratiques et …d’expériences pour répondre en ajustements et en
régulation aux situations variées et très quotidiennes rencontrées et
provoquées dans ce cadre précis.
(en classe multi-niveaux)
Comment travaillent les
personnels enseignants dans les classes à niveaux multiples ?
L’enseignant peut :
·
Illustrer, à l'aide
de grands tableaux, les objectifs communs et différenciés d'apprentissage ;
·
Planifier une variété
d'expériences d'enseignement et d'apprentissage qui seront appropriées au
développement des élèves ;
·
Établir des routines
au niveau de l'horaire ;
·
Regrouper les élèves
selon leurs aptitudes par rapport à un contenu d'apprentissage ;
·
Regrouper les élèves
en groupe homogène pour enseigner une notion particulière ;
·
Organiser des centres
d'apprentissage où les élèves peuvent apprendre par eux-mêmes ;
·
Planifier des
activités d'apprentissage qui font appel à la coopération entre les élèves ;
·
Intégrer certaines
matières (sciences, technologie, mathématiques, français) afin de couvrir
plusieurs parties du curriculum à la fois ;
·
Répartir son temps
équitablement entre les élèves ;
·
Entretenir une
communication régulière avec les parents.
D’après http://franco.ca/ppe/CNM.html
Relevé des occurrences extraites des retours
d’enquête
Dans son « tableau de bord », l’enseignant en
classe multi-niveaux peut organiser des situations d’apprentissage variées, en
s’attachant à plusieurs domaines de sa compétence, comme par exemple :
(code de lecture : en caractère normal :
les mentions faites d’après l’existant, en italique, les possibles non
évoqués dans les écrits)
Varier les
situations d’apprentissage
lecture d’album, suivie d’échanges
partage de leurs travaux
compte-rendu, exposés
présenter un article
analyse réflexive sur la prestation
échanges entre les groupes
révision de notions
fabrication d’outils
communication d’outils
atelier d’écriture
élaboration commune de conclusions
conception de situations-problèmes pour un
groupe
apports d’informations
tutorat
monitorat, entraide, enseignement mutuel
préceptorat, répétiteur
travail en autonomie
conseil de régulation, de coopération
enseignement à distance
dictée à l’adulte, à des pairs
consultation internet ?
travail individualisé sur mini-web ?
bilans de savoirs ?
préparation à l’examen ?
débat à portée philosophique ? (responsabilité,
autonomie, règle, loi, mixité, école, amour, mort…)
Diversifier
les supports
enveloppes individuelles différenciées
plan de travail individualisé
cahier du jour
manuel scolaire
journal de l’école.
expériences
fabrication d’objets techniques
banque d’outils
Portfolio
Jouer sur plusieurs tableaux
Vidéoprojecteur ?
Œuvres d’art ? reproductions ?
Utilisation de ressources locales ?
Organiser la
variété des temps et des espaces (cf. pages
suivantes)
programmation de plages communes suivies
d’ateliers différenciés
espace de regroupement, salle de
décloisonnement
bibliothèque
moments de jeux libres
ateliers diversifiés
autour des tables disposées en U
séparer « géographiquement » les deux groupes
de niveaux.
Mixer les
groupements
Groupe de projet
Groupe de niveau
Groupe de cycle
Groupe de besoin
Groupe de production
Groupe d’atelier
Groupe d’entraide
Groupe d’expérimentation
Conseil d’élèves
Voir typologie des groupes sur
http://diversifier.fr.fm choisir « groupes »
Veiller à
l’évaluation (cf. pages suivantes)
auto-évaluation
co-évaluation
portfolio
cahier de compétences
suivi du curriculum de l’élève
Ouvrir la
classe et l’école
Présentation des travaux aux parents
Intervention de parent-expert ou témoignages de
professionnels
« jumelage » avec l’école locale ? (défi
lecture, maths, technologique)
problématique EEDD, regard nouveau sur les
disciplines, sur l’environnement immédiat
organisation de visites de découverte du
milieu, de ressources, d’organismes divers ?
Une étude approfondie d’Aletta Grisay
(université de Liège) en 1995 a pu mettre en évidence des facteurs, qui en
soit n’étaient pas plus efficaces que d’autres, mais qui, corrélés,
permettaient d’augmenter les performances des élèves de manière
significative.

Ce qui pourrait faire l’originalité des
« classes multi-niveaux », c’est précisément la combinaison déjà riche et
variée de plusieurs de ces facteurs. Il faut noter la place du facteur
« évaluation formative » qu’il convient, dans toute situation, de renforcer.
Sur l’ensemble des réponses, seule une mention
est faite relative à l’évaluation. Ce ne serait donc pas un problème, du moins
de manière explicite. Peut-être alors, un besoin ? Quelques pistes pour
rappel :
Evaluer n’est pas un don de la nature pour
certains, ni une grâce obtenue par un diplôme de l’enseignement. C’est bien
une pratique professionnelle à interroger régulièrement, tant il est vrai
qu’elle est constitutive de l’Ecole. Il convient d’être attentif au moins à
trois « alertes » et accueillant à deux pratiques.
1- Elargir volontairement le cadre du
concept d’évaluation, en prenant appui ici sur une la définition donnée
par Stufflebeam en 1980 :
EVALUER:
aider à prendre des décisions
processus (1) par lequel on définit (2), obtient
(3) et fournit (4) des informations (5) utiles (6) permettant de juger
les décisions possibles (7)
(1) processus = activité continue
(2) on définit = identifier les
informations pertinentes
(3) on obtient = collecte, analyse, mesure
des données
(4) on fournit = communiquer ces données
(5) des informations = faits à interpréter
(6) informations utiles = qui satisfont aux
critères de pertinence
(7) décisions possibles = actions
d'enseignement, d'orientation etc....
2- L’évaluation par compétences
La formation de compétences exige une "petite révolution
culturelle" pour passer d'une logique de l'enseignement à une logique de
l'entraînement (coaching) sur la base d'un postulat assez simple: les
compétences se construisent en s'exerçant face à des situations d'emblée
complexes. C'est ainsi que les facultés de médecine ayant opté pour
l'apprentissage par problèmes ont pratiquement renoncé aux cours ex
cathedra. "Il s'agit d'apprendre, en le faisant, à faire ce qu'on ne sait
pas faire " (Ph. MEIRIEU, 1996)
COMPETENCE,
"attracteur étrange" selon Le Boterf emporte dans son champ des concepts
voisins mais différents. Attention aux faux-sens et aux emplois douteux,
même dans les textes officiels... |
HABILITE :
activité routinisée, automatisme, souvent sensorimoteur
APTITUDE :
disposition innée ou acquise à effectuer des apprentissages spécifiques
CAPACITE :
savoir ou savoir-faire vérifiées par des comportements, des productions,
des performances (trace
évaluative de l'aptitude)
EXPERTISE :
compétence dans l'excellence (automatisation, simplification,
métacognition) |
« S’il
faut armer le regard des enseignants, c’est pour qu’ils sachent observer les
compétences mises en œuvre. Pour cela, ils doivent disposer d’un certain
nombre d’outils conceptuels, de modèles théoriques de l’apprentissage ancrés
dans la didactique des disciplines en cause aussi bien que de concepts plus
transversaux : statut de l'erreur, style cognitif, régulation, obstacle,
explicitation, métacognition, etc. Il ne s’agit pas forcément de listes
d’items à cocher, mais d’une grille de lecture des observables, dans la tête
de l’enseignant. »
Construire des compétences, tout
un programme !,
Entrevue avec
Philippe Perrenoud,
Propos recueillis par Luce Brossard pour Vie Pédagogique
3- Eviter la confusion des genres, et en
évaluation, la confusion des objectifs :
L’évaluation sommative qui a envahi
l’ensemble du travail scolaire, (tout et tout le temps), doit être reportée
en fin de cycle uniquement, de sorte à autoriser toute autre sorte de
pratiques beaucoup plus souple et « accompagnante », qui permet d’apprendre.
Les fonctions de l'évaluation
(d'après FIGARI 88)
DIAGNOSTIQUE |
analyse des
situations, des besoins, des profils et pré-requis d'élèves |
PRONOSTIQUE |
élaboration
d'un projet, test initial |
FORMATIVE-FORMATRICE |
accompagnement
de l'apprentissage, remédiation |
SOMMATIVE-CERTIFICATIVE |
bilan,
jugement, décision par tests terminaux, diplômes |
D'ORIENTATION |
liaison études
/ emploi, conseil de classe |
4- Le porfolio,
un concept et des pratiques d’individualisation en évaluation
Très développé chez nos amis canadiens, c’est par définition :
" une collection de travaux d'un
élève qui fait foi de sa compétence en gardant des traces pertinentes de ses
réalisations. Les travaux sont sélectionnés en fonction des critères établis
par l'enseignant et par l'élève ", en fait,
un dossier évolutif rassemblant:
§
des "œuvres" et
travaux que l'élève a produits au cours d'une année scolaire ou même de
plusieurs.
§
des appréciations
des professeurs, des remarques sur le travail de l'élève.
§
des jugements
personnels, des conseils, des auto-évaluations de ses méthodes de travail.
§
des mesures à
prendre pour aider l'élève à améliorer son apprentissage.
Il témoigne de la réflexion qu'il
mène sur son propre apprentissage.
Dans la pratique, on distingue
trois types de portfolio, en fonction des objectifs visés :
§
un portfolio
d’apprentissage :
Ces travaux peuvent être
réalisés au moyen du papier et du crayon, de
l’ordinateur, ou encore être des constructions, des structures, des
modelages. Ce sont presque tous les travaux de l’élève.
§
un portfolio de
présentation :
Il contient uniquement les productions qui
présentent son cheminement. Les travaux les plus caractéristiques au regard
de la compétence annoncée. Les travaux qu'il souhaite conserver et
présenter.
§
un portfolio
d’évaluation :
Ce type de portfolio s’apparente davantage à
l’évaluation sommative. L’autoévaluation de l’élève, moins prépondérante, y
est aussi présente. Les critères utilisés découlent du curriculum.
L’élève retient certains documents qui vont
dans le sens du développement de la compétence. Il dépose ces documents
dans le dossier d'apprentissage.
Certains de ces documents seront transférés dans le
dossier de présentation. D'autres seront transférés dans le
dossier d'évaluation avec les commentaires.
L'élève devrait pouvoir conserver son
portfolio d'un cycle à l'autre, d'un ordre
d'enseignement à l'autre.. Peu à peu il remplace certaines productions par
d'autres plus récentes... Le support
numérique est alors fort utile.
Dans cette optique,
l'enseignement propose une évaluation fondée sur les compétences à atteindre
plutôt que sur un résultat brut. Par ailleurs, il devra proposer des mesures
à prendre pour aider l'élève à améliorer son apprentissage.
5- L’exemple des tableaux de compétences du
B2I, une pratique transférable dans le « général » ?
http://eduscol.education.fr/index.php?./D0053/accueil.htm
Tout au long de la scolarité, tant à l’école
qu’au collège, les technologies de l’information et de la communication
offrent des outils pertinents pour certaines activités des élèves.
À chaque niveau, les enseignants créent donc
les conditions d’une utilisation de ces outils par tous et suivent la
progression des apprentissages individuels lors de leur usage. Ainsi, les
compétences spécifiées dans les référentiels du B2i sont travaillées dans
toutes les classes, la validation de l’un des niveaux du B2i intervenant
lorsque l’ensemble des compétences de ce niveau est maîtrisé par un élève.
La feuille de position B2i facilite ce
suivi individuel dans la durée par plusieurs enseignants, en y associant
l’élève.
Le B2i n’est pas un examen. Sa validation
repose sur un contrôle continu des compétences et des connaissances acquises
au cours des activités ordinaires de la classe, dans toutes les disciplines
y compris lors des travaux de documentation.
Le livret d’évaluation ou de positionnement
individuel est intéressant par sa conception : câlé sur des compétences
définies en actes (et reproductibles), il permet à la fois un positionnement
de l’élève en auto-évaluation, et une validation par l’enseignant, au temps
qu’il conviendra.
Ce livret, dans ce domaine TICE, transversal,
illustre assez bien ce qu’individualisation en évaluation peut emporter.
(voir page suivante)
Exemple de livret de compétence B2I pour le primaire (extrait)
1 - Maîtriser les premières
bases de la technologie informatique |
Je
pense avoir atteint cette compétence
(cocher la case) |
Compétence attestée
par l’enseignant |
1.1) Je désigne avec précision les différents éléments
qui permettent la saisie, le traitement, la sortie, la mémorisation et la
transmission de l'information :
clavier, touche, souris, microphone, scanneur, unité centrale, logiciel,
moniteur, imprimante, haut-parleur, mémoire, disque dur, disquette,
lecteur de disquette, cédérom, lecteur de cédérom, modem...
|
 |
Date :
Discipline* :
Nom et
signature :
|
1.2) J'utilise la souris pour déplacer le pointeur et fixer la
position du curseur, ou pour valider un choix. Je maîtrise suffisamment le
clavier pour saisir les caractères en minuscules, en majuscules et les
différentes lettres accentuées usuelles, pour déplacer le curseur, valider
et effacer.
|
 |
Date :
Discipline :
Nom et
signature :
|
1.3) Je sais ouvrir un fichier existant, enregistrer dans le répertoire
déterminé par l'enseignant un document que j'ai créé moi-même.
|
 |
Date :
Discipline :
Nom et
signature :
|
1.4) Je
sais ouvrir et fermer un dossier (ou répertoire). |
 |
Date :
Discipline :
Nom et
signature :
|
2 - Adopter une attitude citoyenne face aux informations
véhiculées par les outils informatiques |
|
|
2.1) Je m'assure que les résultats et les documents présentés ou produits
par l'ordinateur sont vraisemblables. |
 |
Date :
Discipline :
Nom et
signature :
|
En savoir
plus sur les pratiques : Evaluer autrement
"S'interroger sur les modalités, les acteurs et
les conséquences des évaluations permet de revenir à l'étymologie du verbe
"évaluer", à savoir "extraire de la valeur". Cette évaluation, connotée
positivement, devient alors, pour les élèves, une aide à l'ap
prentissage".
Dans cette brochure en ligne,
la Desco
(Innovation) fait connaître des modes d'évaluation développés par des
enseignants de la maternelle au lycée. Ces expériences s'articulent autour de
trois priorités : évaluer pour motiver, évaluer pour gérer l'hétérogénéité et
évaluer pour orienter.
Au collège du Brédenarde, à Audruicq, c'est une
plate-forme de travail qui est utilisée pour l'évaluation, l'objectif
principal étant de restaurer l'estime de soi des jeunes en difficulté. " La
nouvelle évaluation se conçoit comme un parcours individualisé avec une
progression linéaire sur des champs transdisciplinaires. Le projet consiste à
amener les élèves à choisir le moment de leur évaluation et à décider quand
ils sont capables de passer d'une évaluation formative à une évaluation
sommative".
http://eduscol.education.fr/D0171/r_evaluation.htm
 La
dimension espace-temps
http://www.prepaclasse.net/courrier/plusniv.html
« J'avoue que j'ai du mal
à gérer la situation les jours où ils sont très énervés "
dit une collègue.
Il faudrait donc tenter de voir si ces moments sont prévisibles ou
aléatoires.. L'énervement chez les enfants est souvent communicatif
comme un fou rire. On peut probablement trouver des stratégies en
anticipant les moments où l'on sait qu'il y a risque de dérapage.
Par exemple, les retours d'une
récréation énervée pourront inviter à passer par de l'écrit très
individualisé, sans communication orale… Ou bien on pourra favoriser des
temps d'écoute collective d'une histoire lue.
Il faut également procéder à
une analyse de l'organisation de l'espace.
On tend dans les classes enfantines à éloigner les petits et c'est alors
qu'ils déconcentrent parce que loin de l'autorité du maître.
Il faut parfois que le maître se déplace plus.
L'analyse de l'emploi du
temps doit aussi
permettre de voir si le maître en concevant trois cours juxtaposés où il
sera indispensable à un groupe tandis que deux autres devront être en
autonomie ne multiplie pas les difficultés.
Extrait de
http://www.prepaclasse.net/temps/temps4.html
Des éléments à prendre en compte:
a)
les horaires des programmes officiels
b) le projet d'école et
éventuellement les projets locaux d'aménagement du temps.
c) le cycle ou les cycles
concernés y compris les différentes années du cycle (les classes) ainsi
que le nombre d'élèves par niveau en particulier dans les classes
multi-âges
d) les choix pédagogiques :
au delà des IO certains choix peuvent jouer sur l'organisation du temps.
Par exemple un projet de classe de découverte, un fonctionnement de type
"coopératif", la mise en place d'ateliers différenciés, de travail
autonome, la mise en place d'ateliers décloisonnés (en relation avec le
projet d'école) ou des échanges de service (langues vivantes,
autres...)...
e) la défense des équilibres
disciplinaires: veiller par exemple à ce que chaque discipline jouisse
d'un horaire favorable dans la semaine et soit effectivement servie à
l'emploi du temps.
f) la prise en compte des
contraintes relatives au matériel et aux locaux: accès aux salles de
sport, à la BCD, à la salle informatique... à réguler avec le directeur.
g) les récréations ne
doivent pas affecter la même discipline ou le même domaine, elles ne sont
en aucun cas uniquement décomptées du temps d'éducation physique. On
prendra en compte également les temps de service et de surveillance du
maître (entrée et récréation). En effet, si je suis de service à la
récréation je ne suis pas disponible pour installer un atelier. En
revanche, si je ne suis pas de service, je peux en profiter pour préparer
tableaux ou ateliers.
h) il est possible
d'introduire de la souplesse d'une part parce que les nouveaux horaires
prévoient une "fourchette" (horaire minimum et horaire maximum pour chaque
discipline) mais d'autre part parce qu'il est possible pendant un temps de
privilégier un domaine sous forme de "sujet d'étude" ou de
"module" pourvu que le projet permette bien de favoriser la maîtrise
de la langue... et que l'on veille par la suite au bon service des
différents domaines.
i) selon les périodes
l'emploi du temps peut évoluer: des temps plus collectifs à certains
moments, des temps consacrés à l'évaluation en début d'année puis aux PPAP
ou projet personnalisé jusqu'au deuxième trimestre...
j) prendre en compte les
élèves suivis en CLIN ou par le RASED : si des élèves doivent être "pris à
part" hors de la classe, c'est un bon moment pour ne pas faire de "leçons"
mais plutôt des ateliers de travail individualisés en fonction des
besoins.
Selon les cas, il sera très intéressant d'envisager de travailler avec un
membre du réseau au sein même de la classe
Dans certains contextes, on
met à disposition ponctuellement, un enseignant supplémentaire qui
travaille avec le groupe classe tandis que le maître travaille auprès des
élèves en difficulté.
De même, si après des évaluations, se dégage un profil de classe avec deux
ou trois groupes d'élèves, il peut être possible d'envisager dans l'emploi
du temps un fonctionnement distinct à certains moments. Par exemple, le
maître commence un atelier dirigé avec le groupe 1 en lecture (groupe à
aider pour préparer la découverte d'un texte) tandis que le groupe 2
répond de façon autonome à un questionnaire... la classe est ensuite
regroupée.
k) travailler de façon
économique:
- s'il est difficile de mener des expériences en sciences à 30... on peut
facilement installer un atelier tournant tandis que les autres élèves font
du travail autonome tournant ou non...
- si l'on travaille avec un intervenant extérieur (professeur d'EPS...) il
peut être pertinent ponctuellement d'imaginer des fonctionnements de
classe en demi groupes (le professeur d'EPS peut regrouper deux
demi-groupes ).
- si l'on travaille avec une classe multi-âges, il peut être plus facile
de constituer deux classes parallèles où ponctuellement les élèves d'un
même âge ou niveau seront regroupés.
Il est possible en effet d'imaginer de construire un emploi du temps en
parallèle avec un collègue.
- si l'on conçoit des fichiers individualisés, plutôt que des photocopies
périssables, constituer ou utiliser des fichiers de référence les élèves
étant appelés à prendre le temps d'écrire, recopier, mettre en page...
l) lorsqu'on introduit un nouvel emploi du temps, le mettre "à l'essai"
deux semaines puis effectuer les correctifs avant de le communiquer aux
élèves, aux familles... L'emploi du temps doit par ailleurs être
communiqué au directeur et à l'inspecteur.
Tu débutes en
classe unique ou en classe hétérogène,
Bernard COLLOT
(article
paru dans ERENCN,1996)
CECI
EST UN RESUME DE L’ARTICLE
http://perso.wanadoo.fr/b.collot/b.collot/pratique/clasunidebut.htm
"Débarquer" en classe unique c'est
aussi un vaste champ expérimental, un immense espace de liberté, l'occasion de
changer ta pratique, d'en inventer de nouvelles. L'occasion de faire (enfin)
autre chose et surtout de découvrir d'autres choses, en particulier .... les
enfants. Et ce peut être très facile !
Quelques principes simples, quelques
actions simples, quelques trucs ... simples.
Le premier principe indispensable à
intégrer (et peut-être le plus difficile) c'est que tu as le temps.
En général, on part toujours à
l'envers : D'emblée on a à l'esprit les programmes, les compétences à faire
acquérir, des dates buttoirs. Occupe d'abord ton temps à mettre en place les
conditions nécessaires et indispensables pour qu'au bout d'un ... certain
temps, ce temps n'ait plus d'importance
Le deuxième principe est qu'il
faudra toujours partir d'une situation existante.
S'occuper d'abord de l'aménagement
du lieu. C'est dans une maison que les enfants et toi devez vivre. Faite de
couleurs, d'inutile, d'agréable.
Tu ne vas pas pouvoir aussi
t'empêcher de penser au "scolaire", disons plutôt à l'éducatif. Alors d'emblée
pense que ce qui va servir à des objectifs très professionnels soit le plus
possible visible et accessible :
Des actions, des outils structurants.
dans cette organisation du temps,
prévois un ou deux moments clefs :
- L'entretien.
Un petit truc : ne le place pas en
début de matinée. Si tout le monde sort d'une situation traditionnelle, il
sera pris pour ce qu'il est souvent : un simple échauffement en attendant les
choses sérieuses.. S'il vient un peu plus tard (10 H 30) il s'insérera déjà
mieux comme faisant partie du courant de la classe. D'autre part, dès que ta
classe se nourrira de la vie, il aura aussi comme fonction de réguler
l'activité qui va démarrer dès qu'un enfant rentrera dans la cour, dans la
classe. A ce moment, les enfants ne feront plus la différence entre la vie en
dehors de l'école et la vie dans l'a classe.
C'est de cet entretien, véritable
briefing dans certaines classes, que vont pouvoir surgir ces fameuses
informations non prévues qui, peut-être rebondiront et provoqueront d'autres
activités....
- Le bilan de fin de journée.
C'est un autre moment important.
Prendre l'habitude de savoir ce que l'on a fait. C'est déjà un transfert du
pouvoir de jugement réservé au maître qui devient un pouvoir d'analyse.
- Des fichiers autocorrectifs.
Ne compte pas trop sur les fichiers
autocorrectifs pour faire faire des progrès aux enfants ! Même aussi bien fait
que ceux de PEMF (pédagogie Freinet). Mais ils peuvent avoir un rôle
déterminant au niveau des habitudes, des comportements et de la structure de
la classe. Ils vont permettre :
- D'introduire la notion de travail
et de rythme différenciés dans la classe.
- D'introduire la mobilité dans la
classe.
- De casser un autre schéma : on
travaille pour satisfaire le maître dans ce qu'il propose.
- D'entrer dans les processus de
l'interaction, soit avec toi l'enseignant, soit avec d'autres enfants
- Le plan de travail.
C'est un vieil outil des
frénétistes. Il peut être utilisé de la manière la plus traditionnelle (Tu
peux faire mettre à chaque enfant les exercices de Bled ou les problèmes du
livre de calcul qu'ils doivent faire dans la journée et que tu as choisis
toi-même). Mais c'est le premier outil de son autonomie ... et de ta
tranquillité !
- Des trucs
les mathématiques.
- 1/ Dis-toi que les enfants ne
font jamais d'erreur ! Ce qu'ils écrivent correspond tout simplement à leur
représentation. Alors, au lieu de chercher à leur faire comprendre qu'ils se
sont trompés, tu cherches à comprendre, toi, ce qu'ils ont voulu dire, quelle
représentation sous-tend leur écriture mathématique. Même si cette
représentation et son écriture ne te conviennent pas, elles sont réelles, donc
justes. Tu renverse tout : c'est toi qui cherche à les comprendre. Tu crées
alors une véritable relation d'apprentissage.
2/ Tu valorises systématiquement ce
que l'on prend pour une erreur. Faire "juste" n'a pas d'intérêt. Seule
"l'erreur" est passionnante. C'est elle qui propulse en avant, emmène dans les
routes du savoir. "Tu n'y arrives pas ? ça c'est intéressant". Plus tu
valoriseras l'erreur, plus les fameuses "situations-problèmes" vont se
multiplier parce que plus personne n'en aura peur. Et il est facile de passer
de l'erreur mathématique à toutes les autres erreurs.
l'écrit.
Les enfants n'auront probablement
jamais écrit pour eux-mêmes. C'est un autre renversement du sens qu'il va être
nécessaire de rendre possible .Alors il va falloir provoquer des chocs.
L'écriture automatique est certainement un des "trucs" les plus efficaces pour
cela (voir ERENCN n° 8 "Ecrire"). Créer au moins un moment dans la classe où
toi-même ne te préoccuperas plus de l'orthographe, de la calligraphie.... Tu
ne prendras pas trop de risques mais tu feras rentrer un souffle qui, si tu le
laisses s'amplifier, emportera tout.
N'ait pas peur de l'obligation...
pour engager à être autonome et libre !
Dans les "trucs", il y a aussi
internet et MARELLE. Qui ne peut être, au début, qu'une fenêtre qu'on
ouvre sur ailleurs, sur les autres, sur autre chose. Là aussi cela peut se
faire de façon très traditionnelle : de 16h à 16h15 on lit les messages au
lieu de lire un manuel ! sans plus !
Tu remarqueras que je ne t'ai pas
dit "comment faire en classe unique". Parce que j'en suis bien incapable ! Je
ne t'ai même pas parlé du problème de l'hétérogénéité ! Et même si je le
savais, ce serait tellement complexe qu'il me serait impossible de
l'expliquer. Parce que c'est ça, mon dernier "truc" : Le problème n'est pas de
savoir comment fonctionne la complexité, de savoir la gérer, le problème est
tout simplement d'y rentrer. Et d'y rentrer le plus tranquillement possible.
............... bon courage.
Débuter en classe unique, débuter
dans la transformation de ses pratiques revient aussi à débuter dans
l'intelligence collective.
En complément
sur le site gestiondeclasse.net
Vous allez vivre une expérience de formation
interactive sur la gestion de classe et les élèves en difficulté de
comportement.
Consultez le
centre de documentation.
Promenez-vous simplement dans les
activités libres.
Vous pouvez aussi vous arrêter aux
activités thématiques.
Si vous désirez vous engager davantage dans une démarche d'apprentissage,
découvrez votre
profil d'intervenant
et obtenez des suggestions de lectures et d'activités répondant à vos besoins.
Enseigner dans une classe à plusieurs
niveaux, aux cycles 2 et 3, Eric
Greff et Jean Kokyn, 1999, collection «Pédagogie pratique» , éd.Retz.
Ce livre-ressource s'adresse aux enseignants
confrontés à la gestion de classe à
plusieurs niveaux.
Au travers d'exemples concrets, il montre que la conduite d'une
classe composée d'élèves de
différents niveaux est affaire
d'organisation et de gestion du temps pour l'enseignant, et d'apprentissage de
l'autonomie pour les élèves.
Conduire des classes à cours multiples,
François Chantal et Lagrance Alice,
collection « Questions d’école », éd. Hatier, 1998
Cet ouvrage se propose d'offrir aux
enseignants nouvellement affectés dans ces structures,
quelques principes d'organisation éprouvés,
sur lesquels ils pourront construire leur pédagogie. Les analyses
portent sut le temps, l’espace, l’hétérogénéité et la pédagogie différenciée.
Multi-âge,
Patrick Clerc, collection
« Méthodologie, éditions Nathan, 1993,.
Compte-rendu d’une pratique pédagogique qui
tente de prendre en compte les effets du multi-âge intégrant des concepts tels
que « coopération », « imitation », « tutorat », « conflit socio-cognitif »…
Guide pour classes à plusieurs
niveaux
, Philippon Anna, coll. Pédagogie
pratique à l’école, Hachette, 1986 .- 86 p
Guide pratique destiné à l'enseignant de
classe unique : emploi du temps,
progressions, exemples de cours.
La classe
unique
.- CDDP Guéret, 1986 .- 232 p.
Organisation de la
classe unique ; éléments pédagogiques.
Enseigner en classe
à multiniveaux
, Baraër, Michel, Bédécarrats Pierre, éd.
Nathan, 2001,
120 p. + 1cédérom
Document pratique conçu comme une réponse
concrète aux problèmes quotidiens des jeunes
enseignants. On y présente des récits de
situations de pratique réelle avant de proposer une analyse pédagogique. Le
cédérom qui complète ce document contient tous les compléments d'information
nécessaires (textes officiels, textes pédagogiques ou didactiques, références
bibliographiques et surtout des supports de travail pour que le jeune
enseignant puisse construire ses propres outils).
Gérer une classe unique
bande vidéo de 22 minutes, disponible au
CDDP de Dunkerque [' : 03.28.63.48.97 ].Au Travers d’images filmées en
situation de classe ordinaire, quatre domaines sont abordés, dans le souci de
la gestion du temps.. Et de l’espace : l’autonomie des élèves, la maîtrise des
groupes-ateliers, le mode de structuration des connaissances, et la gestion de
la section Maternelle.
Gérer une classe unique,
Pallin, Philippe.- CDDP Evreux,
1994 .- 1 VHS, 22 min + 1 livret (28 p.-Bibliogr.)
Découpage du film : -l'organisation générale de la
classe -l'organisation du temps -
apprendre à être autonome -l'organisation pédagogique
La problématique du multi-âge
(ou multi-niveaux ou multi-programmes ou classes à plusieurs niveaux, ou cours
multiples, ou classes hétérogènes !)
Article écrit pour le magasine « Trace » (Belgique)
« quelques classes uniques
publiques ordinaires ont démontré qu’en se libérant complètement du couple
programme/évaluations et en aidant en priorité au développement des activités
multiples et diverses provoquées par ce que l’on dénomme « la vie », les
enfants réintégrés ensuite dans le flux scolaire tayloriste habituel
(collège) étaient bien pourvus des outils requis ! »
http://perso.wanadoo.fr/b.collot/b.collot/multi-age.htm
Le multi-âge c’est avant tout une autre
approche de l’acte éducatif
Intervention au cours de la journée
d’études des écoles communales freinet de Gand (Belgique) organisée par le
Centre Pédagogique de la ville.
http://perso.wanadoo.fr/b.collot/b.collot/conf_gand/multi-age_gand.htm
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