       Instantanés
et détours métaphoriques
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« Cette photo représente à la fois le
respect qu´ont les grands dans ce type de classe pour l´intervention des
plus jeunes et les connaissances que peuvent acquérir ces derniers à leur
contact.
Cette photo illustre la gestion de la
classe à plusieurs niveaux : groupe travaillant en autonomie,
semi-autonomie, groupe dirigé »
|
¢
Un travail sur l’organisation des relations
Ce serait un moment où la classe comprend différents groupes de
besoin répartis clairement dans l’espace. Le maître explique, discute ou
corrige avec l’un ou plusieurs de ces groupes.
Un moment du début de journée représentant la
distribution des tâches individuelles à accomplir (« contrats quotidiens »)
par chaque élève, sous la forme d’enveloppes individuelles différenciées,
dans un espace de regroupement situé dans la salle de classe
Classe maternelle, à 3 sections, l’image serait
celle d’une ruche, dans laquelle chaque groupe a sa tâche : travail ou jeu
spécifique, avec des moments où l’on se retrouve pour échanger et partager des
informations, des idées, des projets.
Les élèves du niveau le plus chargé (CM2)
restent à leur place. Ils travaillent sur leur cahier du jour à partir
du manuel scolaire. Ils échangent régulièrement, sans distinction de
sexe, s’expliquent les points délicats et un éclat de rire éclate et s’éteint
rapidement.
Les deux enfants du CM1 comparent le résultat
de leurs calculs effectués au tableau. Les argumentations vont bon train et
les exercices se succèdent.
Les trois filles du CE2 s’isolent dans la
salle de décloisonnement pour travailler. Elles essaient de rire en
silence ! et de discuter. Elles viennent souvent me solliciter alors que mon
temps prévu avec elles est dépassé. Elles repartent souvent avec leur réponse
après avoir (re)lu l’énoncé plus attentivement !
Un élève savoure le temps libre et trop court
de l’avance, en bibliothèque ou en création de « jeux » pour le
journal de l’école.
¢
L’image de l’orchestre
 |
« L’image est représentative de la
complémentarité dans la classe à double niveau.
Comme dans un orchestre, chaque élève doit
être doublement plus attentif et à l’écoute.
Le respect du rythme est primordial. Et
chaque groupe peut avoir un rythme différent ou, dans certaines
situations, la classe vit à l’unisson.
L’image d’un chef d’orchestre mettant en
place des situations (d’apprentissage) donnant les outils ou instruments
nécessaires, organisant et gérant les différents niveaux, personnalités
pour créer une unité et du sens. »
« Dans la classe à plusieurs niveaux, il
s’agit de faire jouer tout le monde tout en respectant l’harmonie des
apprentissages de chacun. L’enseignant en devient donc le chef d’orchestre
chargé de conduire ses musiciens au meilleur d’eux-mêmes. »
|
« Je présenterais deux images . Tout d’abord, l’image d’un chef
d’orchestre puis celle d’un équilibriste. L’autonomie des élèves est mise
à contribution dans une classe à plusieurs niveaux. Chaque enfant doit
connaître sa partition d’élève, les règles de la classe ont été clairement
énoncées et restent affichées en permanence. Le maître s’occupe tour à
tour des différents groupes de travail en donnant le plus de temps
possible à ceux qui sont en difficulté. Parfois la gestion des différents
groupes devient difficile et le maître joue alors l’équilibriste. » |
 |
¢
Un arbre (thème et variations)
 |
« Un arbre qui a quelques bourgeons. Les
branches se sont patiemment développées, ramifiées ; on peut voir de
jeunes pousses en voie de s’épanouir.
L’arbre respire la santé et la robustesse.
Les pousses représentent la vie, le développement, le renouveau. »
« Le tronc de cet arbre symboliserait le
groupe classe avec les activités communes à tous les niveaux. Les branches
représenteraient les différents niveaux qui restent indépendants tout en
formant un tout aussi flamboyant que possible... Tout cela formant une
unité interactivité, interdisciplinarité pour créer du sens. »
« Ce serait un arbre fruitier sur lequel
chaque branche représenterait un niveau…la sève se répartissant du tronc
(les moments collectifs, les apports de l’enseignant) aux branches, aux
feuilles, pour donner des fleurs, puis des fruits (lorsque l’objectif est
atteint) et enfin des graines (réinvestissement pour l’élève lui-même, ou
lorsqu’il est capable de transmettre à un autre) ! » |
¢
Une fourmilière

Sans commentaires
Les problèmes de relations
« Le facteur relationnel
intervient de façon trop prégnante entre élèves (effectifs réduits au sein
d’un niveau de classe mais diversité importante des niveaux). »
Problème des fratries
« (plusieurs frères et sœurs dans une même classe) : surprotection des plus
jeunes par les aînés, problèmes relationnels existant dans la base-vie et se
répercutant sur d’autres élèves
Faire prendre conscience des règles de vie
collectives. « Moins
de situations se prêtent à un apprentissage de la vie en groupe. Il faut
donc être vigilant et ne pas laisser se développer un comportement trop
« exclusif ».
La « confiscation » de la parole
« Expression orale : en regroupement, les GS
ont tendance à « mobiliser » la parole, ce qui est logique,
cependant, ces moments me semblent important pour créer une cohésion dans la
classe, des projets, des références communes »
« Intervention des CE1 lors de travaux
phonologiques avec les CP. Ils ont la réponse et brûlent d’envie de la
souffler à leurs camarades ; »
S’interroger sur l’activité, la dynamique la plus propice à
l’apprentissage collectif
« Quel type d’activités
peut-on mettre en place pour toute la classe afin d’encourager une
dynamique de classe riche, le plaisir d’être ensemble la majeure partie
de la journée ? »
« Réussir à faire des corrections
collectives avec réinvestissement. »
« Plus de regroupements : Favoriser des
moments de regroupements quotidiens nécessaires au maintien d’une
dynamique de classe indispensable vers la réussite des activités scolaires
ou périscolaires. »
« Plus de projets communs
comme des productions d’écrits, des réalisations collectives en arts
plastiques … Améliorer les débats collectifs. »
Au détour des écrits et témoignages,
plusieurs situations ont été citées comme efficaces, réussies : « et,
pourtant, ça marche ». Comme par exemple :
La lecture d’album, suivie d’échanges :
« (chaque semaine). Lorsque je lis une histoire au coin lecture avec tous
les enfants réunis et que chacun exprime ses sentiments sur ce qui a été lu.
C’est un moment de grande détente pour chacun. »
Partage de leurs travaux (productions
d’écrits) par les élèves. « Les CP
ont montré une grande fierté en présentant leurs premiers écrits à leurs
camarades du CE1. »
Les moments où le groupe classe réalise un
projet : « expo. pour les autres
classes ou les parents (compte-rendu d’une sortie, jardin…) et les échanges
verbaux que cela suscite. »
« Les moments où un groupe offre aux autres,
ex: théâtre de marionnettes par les grands, danse par les petits. »
Présenter un article
« du nouveau JDE est la prérogative, le privilège de l’élève de service qui
attend le silence de façon très solennelle pour annoncer LA nouvelle ! »
Les exposés.
« Chaque lundi, un élève devait présenter un exposé (au départ, le thème
était libre ou sur un sujet traité en classe puis tous ont dû porter sur la
région d´accueil). Les plus grands ont été les premiers, afin de montrer le
procédé possible à suivre. Puis la classe a suggéré quelques améliorations
pour que ces exposés soient plus animés. Chacun a donc appris à s´exprimer
devant le groupe et à attirer l´attention de l´auditoire.
Le respect des plus jeunes, le fait que les
élèves aient compris que chacun a le droit d’être différent et de commettre
des erreurs (ceci à tout âge). »
Sous cette appellation, des mentions
reviennent régulièrement :
« Séances d’interaction où les plus grands
« assistent » les plus jeunes. »
« Interactivité et échanges des
responsabilités plus importantes »
« Dans une classe à plusieurs niveaux, le
travail en petits groupes favorise l’investissement de chaque élève »
« Dans les classes à, au moins, 3 niveaux,
la différence d’âge enrichit la nature de la relation sociale »
« Les élèves doués peuvent, parfois,
acquérir certaines notions du cours supérieur »
« J’apprécie de voir mes élèves des trois
niveaux s’entraider. »
Les témoignages sont alors fréquents, les
indices nombreux, comme par exemple :
« L’enseignement dans des classes
multiniveaux permet les échanges entre les groupes. Par exemple, les
cinquièmes peuvent apporter leurs expériences aux sixièmes et
donner leurs points de vue sur le thème abordé. Ceci leur permet de
constater qu’ils ont acquis des connaissances et cela les met en
valeur (ils prennent ainsi confiance en eux). »
« Les moments de jeux libres :
coin-jeux, dessin, bricolage, où les élèves « s’apprennent »
mutuellement : construire un avion, une tour en kapla, décorer un
dessin, réaliser un pliage… »
« Après une année de travail en atelier
d’écriture, les enfants prennent un plaisir visible à créer et partager
avec leurs camarades leurs productions, contes ou poèmes. Dès la première
lecture du support, ils se plongent spontanément dans la recherche et les «
ah, oui ! » ou « écoute ce mot ! » témoignent de cette satisfaction
construite ensemble. Ils aiment maintenant critiquer l’exposé de
leur(s) camarade(s) grâce à la grille mise en place (laborieusement !) et
surtout à être critiqués ! « Ca, je ne le fais plus maintenant ! J’ai trouvé
des illustrations vraiment intéressantes ! Je suis sûr qu’ils vont aimer mon
questionnaire et mon mégaquizz ! »
Des grands vers les petits
« Les interventions des aînés est
souvent très profitable aux sixièmes qui acceptent plus volontiers la
critique venant des cinquièmes que celle venant du professeur (langage
plus simple donc plus compréhensif). »
« Les CM2 réalisent des outils qui servent
aux CM1 (questionnaires de lecture, inventer des problèmes et rédiger la
fiche de correction, des jeux divers) Tous ces outils étant généralement mis
à la disposition des CM1 qui peuvent piocher dedans quand ils ont fini leur
travail. »
« Inversement lorsque les sixièmes « captent »
les thèmes abordés par les cinquièmes, ils sont souvent intrigués et
admiratifs donc attentifs ».
« Les lectures de textes ou les récitations
sont en général écoutées par toute la classe. »
« Bilan : les échanges sont très
enrichissants et ceci surtout en français. »
« Un élève du collège explique en des
termes compréhensibles un point abordé en classe à un camarade plus
jeune. »
« Consultation des CM2 par les CM1 pour
corriger les fautes repérées par
le maître d’un premier jet d’expression écrite. Le rôle du CM2 étant
essentiellement d’orienter l’élève vers les bons outils afin d’être plus
autonome par la suite.
Ce partenariat peut avoir lieu dans plusieurs
disciplines. »
Des petits vers les grands
« De plus, les thèmes abordés en sixième
permettent aux cinquièmes de revoir certaines notions
(conjugaison+grammaire) ».
« Un élève suggère l’utilisation d’un
« outil » déjà mis en route à un niveau de classe supérieur. »
« Les Cm1 exposent aux Cm2 le fruit de leurs
recherches (ex : résolution d’une situation problème). Les Cm2 , qui sont
sensés avoir vu cette notion l’année précédente se remémorent la notion.
C’est alors un bon point de départ, un bon rappel pour enchaîner sur la
suite.
Exemple récent : Les CM1 ont découvert par manipulations comment réaliser un
circuit pile lampe. Ils présentent aux CM2 les branchements qu’il faut
effectuer. Les CM2 qui avaient quelque peu oublié les contacts qu’il fallait
réaliser, peuvent repartir, après ce rappel, sur la notion de conducteurs-
isolants (dont la connaissance du circuit électrique était un pré requis
indispensable). Les CM1 sont valorisés, ils peuvent eux aussi apporter
des informations aux plus grands … »
« Une expérience en sciences sur
l´ébullition de l´eau. Le groupe classe (sans la grande section) était
réuni autour d´une casserole d´eau chauffée (cette expérience était nouvelle
pour tous). Chacun devait mesurer à son tour la température afin d´en suivre
l´évolution. Les conclusions ont été tirées collectivement. Les plus
grands ont laissé les CE émettre des hypothèses avant d´émettre leurs
propres conclusions. Les questions des plus jeunes ont permis aux grands d´être
plus clairs dans leurs interprétations. »
« Lorsque des enfants de CP et de CE1
arrivent en EPS à dépasser leurs « limites » (espace, connaissance de
leur corps), car ils ont travaillé tout au long d’une année avec des enfants
de cycle 4 (dépassement de soi) »
Des apprentissages efficients
« Classe GS/CP : lorsqu’à la fin de l’année
scolaire, les enfants de GS par imprégnation, sans apprentissage vraiment
systématique savent presque lire. »
« Un élève de GS levant le doigt pour lire à
haute voix le texte de la lecture des élèves de CP »
« La réussite de l’activité d’écriture de
situations-problèmes par les élèves de CM pour les élèves de CE1
Le jour où les élèves de CM ont été capables
de suivre leur plan de travail individualisé sans intervention du
maitre. »
« L’évolution de la maturité : les plus
jeunes arrivent plus facilement à se détacher de l’enseignant pour
chercher l’aide auprès des camarades ou des outils de classe. »
« L’apprentissage spontané: Les CP font du calcul mental. Cela va assez vite. Pendant ce
temps, les GS sont sur un atelier de tangram. Très vite les réponses aux
opérations proposées aux CP fusent de la table des GS. C’est une situation
que l’on vit aussi en lecture dans ce double niveau particulier. »
La PMEV, ou Pédagogie de Maîtrise
à Effet Vicariant), est une pratique d'enseignement visant à
engager les élèves dans l'apprentissage, et basée sur une hypothèse de
Reuchlin relatant les importantes applications pédagogiques de
l'apprentissage vicariant.

http://www.lebulletinpmev.com/

http://www.offratel.nc/magui/
voir notamment la rubrique AGIR
Organisation de la classe -
La journée de classe -Le
mini-cycle de 3 semaines è
Le moment de bilan èLa
culture èL'hétérogénéité
èLa
PMEV au C.P.?
Le travail sur le " vivre
ensemble " suppose l'élaboration d'un règlement de classe qui prend
appui sur le règlement intérieur de l'école.
Voir
http://www.prepaclasse.net/fichiers/reglement.html
Et sur les punitions
http://www.prepaclasse.net/fichiers/punitions.html
La
classe unique ou l'enseignement "cousu-main", Bernabeu,
Laurence .- p.6-7 .- JDI, 2000/01-08.- 04/2001.
Exemple d'une
classe du Nizan (Gironde), qui fonctionne
sur le modèle de la classe unique
avec des enfants âgés de quatre à dix ans : description de l'organisation
des niveaux et de la vie dans la
classe.
Apprendre dans un groupe
multi-âge,
Marcellin, Catherine .- p.3-5 .- E.P.S. 1, 107.- 03/2002.
Analyse des difficultés de la
gestion d'une classe à plusieurs
niveaux. Elle permet cependant
une richesse particulière des apprentissages née de l'hétérogénéité.
Propositions de situations d'EPS en maternelle. Organisation
d'ateliers.
Classes uniques : idéal
républicain et précarité,
Chupin, Julie .- p.57-58 .- Le Monde de l'éducation, 306.-
09/2002.
Les classes uniques à l'école
primaire en France en 2002 : retour historique, contexte, aspects pédagogiques, rôle et tâche de l'enseignant.
Petits, moyens, grands...
ensemble, Popet, Anne
.- p.66-79 .- Education enfantine, 2001/02-06.- 02/2002.
La
classe à plusieurs niveaux
demeure pour de nombreux enseignants difficile à gérer car son hétérogénéité affichée rend absolument nécessaire la prise
en compte de la diversité des élèves. La pédagogie différenciée prend
alors tout son sens ainsi que la coopération entre les élèves, les
plus grands aidant et s’occupant des plus petits. Les expériences relatées
dans ce dossier, qui ont été menées avec des classes de maternelle,
ont toutes été très positives.
Vivre la démocratie à l'école
: les conseils d'enfants
/ Vila, Benoît.- CRDP de
Languedoc-Roussillon, 2000 .- 40 min + livret
Ce document présente 7
séquences qui illustrent les différents aspects de la vie démocratique
à l'école et que l'on peut utiliser, à la carte, en fonction des besoins
: régulation, temps - conflits - activités en
classe unique ; réalisation d'un projet en CM1-CM2 ;
régulation en SEGPA ; règles de vie : le permis à points CE2 ;
règles de vie : travail en petits groupes CM2 ; élection du délégué
de classe CE1 ; l'argent CM1-CM2.
L’intégration des TICE a peu été
mentionnée dans les retours de questionnaires. Et ceux-ci ne pouvaient pas
couvrir tous les domaines de l’activité enseignante. Il ne s’agit pas de
faire « tout TICE », mais bien d’intégrer dans la pratique normale cette
dimension ; la pratique collaborative est un bon point de départ. Et les tice
offrent des occasions de pousser la collaboration.
Faire des
différences de niveaux des rôles positifs
La pédagogie des rôles offre quelques
ressources : le site ACORES propose
une organisation en rôles de « dépanneurs » :
pourquoi ne pas envisager des formes de tutorat ou d'assistance quand des
enfants ont déjà acquis une certaine aisance dans le maniement du clavier et
dans les applications de l'ordinateur ? Ces "ressources humaines
informatiques" seront profitables à tous. En plus de partager ses habiletés
avec les autres, l'élève "dépanneur" sera valorisé par ses pairs grâce à son
implication.
Evaluer les besoins.
Pour quelles activités a-t-on besoin de
"dépanneurs ? Une fois les besoins repérés (clavier, traitement de texte,
gestion des fichiers, imprimante, messagerie électronique…), il faut
identifier les dépanneurs qui ont déjà les compétences souhaitées. Au cas où
il manquerait un "dépanneur" dans un domaine, il faudrait songer à en former
un ou plusieurs.
Faire connaître les "dépanneurs".
Plusieurs solutions sont possibles : affichage d'une liste des "dépanneurs"
avec leur spécialité dans le coin ordinateur(s), faire porter un badge aux
élèves concernés au moment des travaux dans la salle informatique…
Elaborer des règles de fonctionnement.
- Le "dépanneur" n'est pas toujours disponible
; il a son travail personnel à assurer, d'où l'intérêt d'en prévoir plusieurs.
- Le "dépanneur", en règle générale, "ne fait
pas" à la place de l'autre, il explique et montre à l'autre en utilisant un
vocabulaire adapté.
- Le "dépanneur" a une durée de vie (la
semaine, le mois …) ; il faut permettre à d'autres de le devenir.
- Un "dépanneur" n'est pas dépanneur en tout.
- L'enseignant fait le point de temps à autre
avec ses "dépanneurs".
- Ces règles sont à adapter selon sa situation
personnelle ; elles seront différentes si on travaille en classe avec un
(deux) ordinateur(s) ou si l'on dispose d'une salle multimédia.
C'est l'occasion aussi d'envisager d'autres
enfants "experts" dans des domaines moins techniques. Des élèves bons en
français par exemple pourront être désignés comme "relecteurs" des productions
avant la mise en page finale.
Exemples de "dépanneurs".
- Dépanneur Edition : pour centrer,
justifier, souligner, mettre en gras, italique, modifier police, faire saut de
ligne, insérer du texte, copier, couper, coller ...
- Dépanneur Fichier : pour copier
fichier, chercher fichier, enregistrer dans répertoire, sur disquette… faire
différence entre enregistrer et enregistrer sous …
- Dépanneur Clavier/souris : pour
connaître les touches spéciales, produire les accents, utiliser les boutons de
la souris …
- Dépanneur Impression : pour faire
imprimer, remettre du papier, de l'encre, retirer une feuille coincée…
- Dépanneur Messagerie : pour ouvrir la
messagerie, récupérer le courrier, le classer, y répondre, gérer le carnet
d'adresses...
- Dépanneur INTERNET : pour se
connecter sur le réseau, faire une recherche, retrouver les favoris, naviguer
grâce aux liens hypertexte …
extrait du site ACORES
Association
CORrespondance
Echanges Scolaires
http://perso.wanadoo.fr/acores/peda6text.htm
Dépasser le simple dispositif centré sur
l’organisation afin de se centrer sur les objectifs
Dans quel domaine s’inscrit ce type
d’apprentissage collaboratif ?
q
Dans l’apprentissage initial des
élèves
q
Dans les activités de « vie
scolaire »
q
Dans le domaine péri-scolaire
A quel problème peut répondre ce travail
collaboratif ?
q
Est-il ancien ou nouveau ?
q
C’est un problème pour qui ?
Quel est l’objectif ou domaine d’objectif visé
par cette pratique collaborative ?
q
L’éducation à la citoyenneté
(autonomie individuelle, coopération sociale, délégation publique)
q
Un objectif général, transversal
q
Un objectif d’un projet d’école,
d’établissement
q
Approfondissement disciplinaire
q
Un projet de classe
q
Autre
Quel est le niveau de formation visé ?
q
Une initiation, une
sensibilisation
q
Un apprentissage
q
Une maîtrise de compétences, de
supports, de contenus
q
Une expertise dans un domaine
précis
Quelle est son inscription dans le temps de
l’activité ?
q
Il s’inscrit dans l’ordinaire de
la pratique.
q
Il est une alternative à
l’ordinaire des cours.
q
C’est une pratique « extra-ordinaire »,
exceptionnelle dans le temps.
Comment la pratique collaborative
s’inscrit-elle dans la palette des supports et méthodes ?
q
Quelle est la place de l’écrit
dans la pratique
q
Quelle est la place de l’échange
inter-individuel ?
q
Quelle est la place de la
production collective ?
q
Quelle est la place de la
restitution au collectif ?
Cf. variété requise des méthodes et des
supports
Quelles sont les modalités et techniques
d’organisation du travail qui président à ce type de travail ?
q
En matière d’attribution des
rôles
q
En matière de mise en groupes
variés
Cf. le site diversifier
http://diversifier.fr.fm sur la variété des possibles
Attribution des rôles et fonction dans
une classe
notamment, la page « rôles » et les pages
consacrées aux groupements différenciés
extrait de "Table d'une multiplicité de rôles potentiels", in A.
de PERETTI, Encyclopédie de l'évaluation en formation et en éducation,
ESF, 1998, p.246 sq.
Quelle est la conjonction des conditions
d’efficacité du dispositif collaboratif ? Comment dégager « une ambiance
collaborative » (de type « organisation apprenante ») ?
q
S’agit-il d’apprendre ?
individuellement, mais aussi collectivement ?
q
Développez-vous une dimension
ludique, une approche par un détour (culturel, artistique, humoristique,
technique…) ?
q
Le projet bénéficie-t-il
d’investissements formels (et symboliques) : espaces, temps, affichage,
soutien aux personnels, reconnus de la part de la direction ?
q
Comment le projet s’inscrit dans
la politique de l’école, de l’établissement ?
q
La pratique collaborative
fait-elle l’objet d’un débat, d’une controverse : y-a-t-il une
« co-élaboration » collective ?
q
Dans le même ordre d’idée,
comment est organisée sa régulation, son évaluation régulière ?
q
Pratiques et projet reposent-ils
sur un collectif organisé en fonctions et en rôles complémentaires ?
q
Comment les acteurs du projet se
ressourcent ? (formation, échanges de pratiques, co-formation, auto-formation,
autres réseaux) ?
|