Environ 200 questions et situations que l'on peut entendre ou rencontrer fréquemment dans sa pratique ont été recensées pour décoder le métier d'enseignant. Elles tournent toutes autour de la discipline, la relation pédagogique, l'évaluation, les élèves, la personne et constituent les bases de chacun des 30 chapitres de l’ouvrage.

 

Nous récapitulons ici ces problèmes que vous trouverez traités dans les chapitres indiqués, en référence avec les dix compétences de l’enseignant définies par le B.O. du 1er janvier 2007.   Voir aussi Autour du Socle commun de connaissances et de compétences (2008)

 

Pour rappel :

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable ;
- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

 

Le traitement des chapitres font jouer à la fois plusieurs compétences, dont certaines architecturent le métier actuellement, telles que :

- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

Cependant, chacun des chapitres s’attache à un ou deux familles de compétences, qui sont alors indiqués en gras.


 

Autour du Socle commun de connaissances et de compétences (2008)

 

Chapitres

Compétences en référence au BO du 1er janvier 2007

 

þ     Pour moi, un cours, c’est faire ce que j’ai prévu dans ma progression.

þ     Les débuts de cours me coûtent beaucoup en énergie : ça fuse de partout.

 

 

þ     Je ne parviens quasiment jamais à faire en une heure ce que j’avais prévu.

þ     Même si le « cours dialogué », s’impose par une certaine routine, je vois bien que certains élèves sont largués.

þ     En une heure de cours,  je ne peux envisager trente six dispositifs. Je me centre sur un objectif.

 

 

u       Diriger une séance

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;

- prendre en compte la diversité des élèves ;
- se former et innover.

 

 

þ     Le travail de groupe me paraît réserver à certaines disciplines aux contenus spécifiques. C’est pas pour moi.

 

þ     Je ne vois la place et le rôle du prof dans le cadre d’un travail en groupe. Cela me semble une « démission ».

þ     Une fois j’ai tenté le travail de groupe pour étudier un document, cela a été un échec.

þ     Le travail en groupe avance moins vite et crée une perturbation certaine dans la classe.

þ     Dans un petit groupe, c’est toujours le bon qui travaille, les autres se reposent sur lui.

þ     Je ne le crois pas efficace en termes d’apprentissages.

þ     Je n’arrive pas à déterminer ce que je dois évaluer dans un travail de groupe.

þ     Je ne vois pas l’avantage que je tirerais à faire du travail de groupe. Et même, cela me coûte en énergie et en temps.

þ     Je me sens isolé dans mon école, les collègues pensent que je fais de la démagogie. Je ne vois pas comment déterminer des rôles différents pour les groupes, différents pour les élèves, autre que celui de la production que je leur assigne à tous.

þ     Cela marche pour une classe, mais c’est impossible d’organiser ce type de travail autrement.

u       Mettre en groupe

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;

- se former et innover.

 

deux élèves voisins du 5ème rang se lèvent soudainement et se tapent violemment, pour faire mal.?

u       Gérer les relations

- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves
;
- se former et innover.

 

þ     J’ai déjà des difficultés pour faire cours, pourquoi faudrait-il que « j’invente » ce type de technique qui s’adresse à un individu quand j’en ai vingt ou trente à gérer ?

þ     Le rapport professeur-élève est forcément inégalitaire. C’est un leurre.

þ     Je ne comprends pas en quoi un contrat changerait  la situation pour des élèves déjà en difficulté ?.

þ     Dans ma discipline, dans mon programme, il y a trop de contenus ; c’est non négociable.

þ     Je ne vois pas sur quoi je peux négocier quelque chose avec l’élève.

þ     Je me figure pas mentalement les formes que peuvent prendre un contrat passé avec un ou des élèves. Alors pour un groupe….

u       Négocier des contrats d’étude

- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves
;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;;
- se former et innover.

 

þ     Jamais dans ma préparation professionnelle, je ne me suis interrogé ni n’ai été incité à travailler sur ce qui fonde mon action et mon envie d’enseigner.

þ     Ma mission est d’instruire ;  le problème avec les élèves, c’est à présent qu’il faut commencer à les éduquer.

þ     Je considère toujours l’enseignement comme une transmission de connaissances. On n’en sort pas.

þ     J’ai du mal à sortir du genre « cours dialogué » bien pratique, mais usant et usé à force, et pour les élèves et pour moi.

þ     Je ne vois pas comment exactement faire plus participer mes élèves quand je dois transmettre un certain volume de contenus.

þ     Le guidage plus libre, et des procédures comme l’auto-évaluation fonctionne peut-être dans le secondaire, c’est plus difficile dans le primaire.

þ     L’orientation reste encore pour moi un objectif et des contenus en plus de ma discipline. C’est plutôt l’affaire du professeur principal et du conseiller d’orientation.

 

u       Guider

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable
- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- se former et innover.

þ     Chez moi, c’est plutôt « trente idées pour enterrer un projet »

þ     A part équipe de foot, je ne vois pas ce que cela signifie pour moi, le mot « équipe ».

þ     Je vois pas pourquoi je travaillerai en équipe ? Sur quel objet ?

þ     Les seules info qu’on s’échange en salle des profs, c’est l’ouverture de la chasse ou le bon établissement à trouver pour son petit dernier.

þ     Je ne vois l’avantage ni l’intérêt que j’aurais en travaillant plus en équipe.

þ     J’aurais l’air de jouer le petit chef ou l’adjoint-bis aux yeux de mes collègues.

þ     Je n’ai pas été formé pour « travailler en équipe », encore moins pour coordonner une équipe.

þ     Je ne suis absolument pas convaincu des effets hypothétiques d’un travail d’équipe sur les élèves et sur leurs résultats.

þ     Je ne comprends pas cette nouvelle mode « interdisciplinaire ».

þ     On a bien commencé à se réunir, mais on a de gros problèmes de méthodologie et de surcharge de travail. C’est un peu la « réunionnite ».

 

þ     le travail d’équipe, c’est le boulot du directeur d’école / du chef d’établissement.

þ     Est-ce que mettre des professeurs suffit à faire une équipe ?

u       Travailler en équipe

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable ;
- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ     Je passe un temps fou à préparer mes supports de cours et le matériel pédagogique, même après dix ans d’exercice.

þ     Mes élèves doivent apprendre le débat ; ils n’ont jamais appris, et moi, j’ai pas été formé à çà.

þ     Sur des questions difficiles, le cours n’a plus l’air de suffire ; il faut autre chose.

þ     Le cours n’est pas un jeu, le jeu n’est pas un cours.

þ     J’ai toujours l’impression que c’est moi qui fait le travail, à la place des mes élèves.

þ     A part ma propre autorité « naturelle » et le manuel comme support, je me trouve démuni en terme d’outils.

u       Créer un outillage

- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- se former et innover.

 

þ     Il n’y a que les sorties pour motiver les élèves ; le reste du temps, c’est l’apathie.

þ     Organiser une sortie, c’est beaucoup trop lourd en temps,  en organisation et en responsabilités. Je laisse çà aux autres.

þ     Je voudrais partir avec ma classe, mais je ne connais pas bien la procédure « administrative ».

þ     Je dois faire de l’éducation à l’orientation ; outre que c’est prématuré pour certains collégiens, voire lycéens, je ne vois pas ce que cela recouvre.

þ     Les filles envisagent un stage dans les « services »,  les garçons dans le commercial ou l’informatique.  C’est souvent décevant et se termine par une impasse pour beaucoup.

þ     Une bonne partie de ma classe n’est pas parvenue à trouver un stage, ce n’est pas à moi de le faire à leur place.

 

u       Préparer un stage

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;

- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ     Faire une progression, c’est obligatoire ?

þ     Je ne sais pas ce que représente ce qu’on appelle « progression ».

 

þ     Avec le manuel avec lequel je dois travailler, la progression s’impose ; je ne dispose pas de marge.

 

þ     Je ne parviens pas à tenir ma progression ; je suis en dépassement constant.

þ     Je ne parviens pas à me libérer d’une progression fortement suggérée par le programme.

þ     Ma progression est incompatible avec celles de mes collègues de discipline. Difficile de faire autrement.

 

u       Définir une progression

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable
- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;

q       J’écris illisible au tableau

q       Je ne parviens pas à organiser l’espace de mon tableau

q       Je ne sais même pas me servir du minitel, alors l’ordinateur…

q       Le rétroprojecteur, c’est dans quel sens ?

q       Des outils ? J’ai pas les moyens.

q       Je ne boucle pas mon programme, pourtant je suis scrupuleusement le manuel.

q       Je ne sais pas comment faire pour renouveler mon manuel.

q       Ils n’ont qu’à recopier le tableau, c’est le résumé du cours.

q       Il faut les faire gratter pour les faire taire

q       S’ils sont sages, en fin de trimestre, je leur passe un film.

q       L’ordinateur, j’ai essayé une fois, ne m’en parlez plus.

q       Je n’ai ni le temps, ni l’envie de lire en classe ;  le cours, c’est plus sérieux.

q       Certains cahiers d’élèves sont de vrais torchons.

q       Les élèves ne sont attentifs à ce que je passe au magnétophone.

q       Je suis allergique à la craie, je ne sais plus comment faire pour écrire au tableau.

q       Je n’arrive pas à m’occuper du cahier de textes, c’est accessoire.

q       J’ignore où passe le matériel pédagogique.

q       De toutes façons, moi, je préfère les photocopies.

q       La vidéoprojection, c’est réservée à la technologie.

q       Moi, j’arrive les mains dans les poches.

q       J’ai passé un super PowerPoint et les élèves n’ont pas accroché

q       Ils n’arrivent pas à produire un court texte écrit.

q       J’ai pas été formé pour utiliser ce type d’appareil.

q       Cela ne marche pas, pourtant, j’ai toujours fait comme cela.

q       Le portfolio, c’est du latin ? Un nouveau jeu à gratter ?

q       Ils ne savent pas lire, pourquoi le livre en classe ?

q       C’est le boulot du CDI (centre de documentation pédagogique) .

q       Le B2I, c’est l’affaire du prof de technologie ; moi, ce sont les Lettres.

q       Comment faire pour travailler sur le tableau du sacre de Napoléon quand je  suis dans une ZEP rurale au fond de la Creuse ?

u       Mettre en œuvre des outils

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- se former et innover.

 

þ     Les tice se surajoutent à mon programme et ne développent que des compétences transversales.  Ce n’est pas ma priorité ni mon objectif.

þ     J’ai bien essayé de mettre mes élèves sur une recherche internet, mais quel temps perdu et ce ne fut pas probant en résultats. Je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre.

þ        Ma salle ne dispose pas d’équipement spécifique, ne parlons pas du réseau en panne un jour sur deux. Je ne peux pas l’envisager pour moi.

þ     Les tice ne font que confirmer la fracture sociale à l’école ; il y a ceux qui savent (déjà) et les oubliés du système ; comment je dois me situer face à cette situation ?

þ     Le B2I reste encore une injonction pas concrétisée dans mon établissement.  Quel est son intérêt ?

 

u       Utiliser les tice

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- se former et innover.

þ     Ils passent déjà trop de temps devant la télé : la classe, c’est pas la télé.

þ     Malgré toute leur « culture » audio-visuelle, les élèves ne « voient » pas ce qu’il faut voir.

þ     Je n’ai pas été formé à l’image. C’est plutôt l’affaire de spécialistes ou du professeur d’arts plastiques.

þ     On nous demande de faire de «l’éducation aux média », et mon programme alors ?

þ     J’utilise parfois l’image, photo ou diapo, pour illustrer les propos du cours.

þ     Ma salle n’est pas équipée ; je ne suis pas à même d’étudier l’image, quelle qu’elle soit, avec mes classes.

þ     Je ne vois pas comment je pourrai tenir une heure entière pour l’étude d’une image ; j’ai le programme à tenir.

þ     Si je maîtrise bien les images « classiques », j’ai encore beaucoup de mal avec les images satellites, c’est vraiment autre chose.

þ     Mes élèves ont un problème avec leur propre image ; impossible d’utiliser la vidéo en cours.

þ     Faire parler les élèves en langue vivante est un véritable calvaire ; au delà les difficultés linguistiques, c’est surtout parler devant les autres qui semble poser problème.

u       Utiliser l’audio-visuel

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ     Moi, j’enseigne d’abord une discipline, je me fonde peu sur le programme qui d’ailleurs change tous les deux ans.

þ     Je dois enseigner à trois niveaux différents ; je ne possède pas suffisamment certains parties des programmes.

þ     Mon horaire disciplinaire a diminué de façon significative depuis cinq ans avec le même programme ; cela devient impossible à gérer, pour moi et pour les élèves.

þ     Les contenus de mon programme sont très lourds ; je suis obligé de faire des choix, mais sur quelles bases ?

þ     Pourquoi faut-il que je connaisse les autres programmes des autres disciplines ? Cela représente une perte de temps, je n’en vois pas l’intérêt.

þ     J’ai le sentiment d’être noyé dans l’interdiscipinaire et de perdre ma spécificité, d’être instrumenté par d’autres.

þ     Mes élèves en 3ème ont des projets d’orientation assez différents les uns des autres. Mon programme ne semble plus être valable pour une bonne partie de la classe.

þ     Je ne parviens pas à terminer mon programme. Alors, comment fait-on ?

þ     Mon programme demande des pré-requis que mes élèves visiblement ne possèdent pas . Que faire ?

þ     Mon programme est purement indicatif avec de grands objectifs généreux ; comment je fais pour organiser mon année ?

 

u       Etre le gardien des programmes

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- évaluer les élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;

 

þ     Je ne sais ce que pensent mes élèves de ma manière d’évaluer.

þ     On me dit d’évaluer mes élèves ; j’improvise au mieux, car  je n’ai jamais appris à le faire.

þ     J’ai pris l’habitude de tout noter ; mais je sens bien qu’au bout du compte,  j’ai du mal à bien cerner les difficultés de mes élèves.

þ     J’ai une fois essayé d’utiliser une grille formative étudiée en stage, mais cela a été très long et pas satisfaisant.

þ     Je rencontre de grosses difficultés à stabiliser ma propre manière d’évaluer les copies d’élèves. Cela renforce un sentiment d’aléatoire chez les élèves.

þ     Les formules que je trouve sur les bulletins scolaires sont complètement différentes les unes des autres ; je ne parviens à me situer pour les compléter.

þ     J’ai organisé tout mon enseignement sur l’acquisition de compétences, mais la forme de notation trimestrielle me semble particulièrement incompatible. J’ai l’impression qu’on ment aux élèves.

þ     Dans mon établissement, la gestion informatisée des notes aboutit à des dérives de type : on classe selon les moyennes à la décimale près et on passe quasiment sous silence ce qu’apportent les appréciations.  Cela n’a plus de sens.

u       Rapporter des travaux

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves
;
- se former et innover.

 

þ     Un élève m’a violemment pris à parti en classe, c’était physique ; les autres n’ont pas bougé.

þ     Les enseignants ne peuvent rien ; c’est la faute de la société.

þ     Je pense la situation trop grave ; on ne peut rien faire.

þ     Le chewing-gum dans la serrure pour la vingtième fois, cela me pourrit la vie.

þ     J’ai hérité d’une classe composée de tous les « fonds de classe » de l’année précédente. C’est ingérable.

þ     Dans mon établissement, il y a la classe des blacks et la classe des blancs.

þ     Je me sens complètement isolé et sans recours dans ma classe.

þ     « Les élèves ne travaillent plus. »

þ     Une élève m’a fait des confidences assez graves sur son vécu au collège ; je ne sais qu’en faire.

þ     En « heure de vie de classe », plusieurs élèves ont fait état de pratiques injustes et régulières d’un collègue en matière de notation.

þ     Le règlement est lu une fois au début de l’année, et après, c’est la loi de la jungle.

þ     A chaque acte, je fais un rapport. Mais l’Administration laisse aller.

þ     Je me retiens de vider des élèves.

þ     Pour moi,  c’est simple : c’est exclusion automatique.

þ     Les remarques « ethniques »  se multiplient dans ma classe ; je ne sais pas comment les « traiter ».

þ     J’ai systématiquement plus du quart de ma classe principale absent ; la classe n’est jamais complète ; dois-je demander l’exclusion de ces « fantômes » ?

þ     Ils n’arrivent pas à apprendre malgré mes « gesticulations ».

þ     Un mec à casquette qui dit à une fille « elle est bonne ! », c’est quoi ? Une incivilité ou une violence verbale ?

þ     impossible de faire décrocher un mot aux trois élèves devant mon bureau sans attiser les remarques acerbes de leurs « camarades ».

þ     Je suis dépassé par l’ampleur et la superposition des « éducations à la… » : citoyenneté, environnement, santé, sexualité, sécurité routière, développement durable, défense. Comment faire tout cela ?

þ     Pourquoi est-ce à moi d’assurer ces « enseignements » et pas aux autres ? C’est pas dans mon programme.

þ     A force de jouer le bon petit soldat de l’ONU de la force d’interposition rapide, je ne fais plus cours.

 

 

u       Assurer la sécurité

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable
- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

 

þ     Au lycée, ce n’est plus la même chose ; on doit travailler sur des contenus spécifiques.

þ     Dans mon établissement, il n’y pas de programmation ni d’organisation d’études dirigées en tant que telles ; comment l’organiser dans un travail d’équipe ?

þ     Dans les études dirigées en 6ème, à part les devoirs pour la semaine, je ne vois pas quoi d’autres « diriger ».

þ     Je ne vois pas comment concilier des cours de type classique et des séances ATP avec les mêmes élèves.

þ     En classe entière, je n’ai ni le temps, ni les moyens de guider le travail personnel.

þ     Je ne parviens pas à faire travailler mes élèves à la maison ; plus de la moitié ne rend rien.

þ     A la pré-rentrée, on me propose de rejoindre le groupe « tutorat » au collège ; je vais me retrouver avec deux élèves à suivre, mais pourquoi faire ?

þ     Je sens la dérive de l’institution ; je suis prof d’anglais, pas psy ou assistante sociale.

þ     Il n’y a qu’avec le tutorat que je peux tenir les élèves difficiles ; ils m’aiment bien. [1].

þ     J’ai franchement peur d’aller trop loin dans le « guidage » ; certaines questions me dépassent réellement.

þ     En entretien individuel, Mounir déballe tout sur ses conflits avec le professeur de maths et celle de musique ; et après, qu’est-ce qu’on fait ?

u       Guider le travail personnel

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;

- se former et innover.

 

þ     Je suis confronté à de tels besoins, toutes dimensions confondues, que je ne sais que faire.

þ     Je ne sais pas ce qu’est un besoin d’élève.

þ     Les élèves doivent avoir des pré-requis ; les besoins, ce n’est pas mon rayon.

þ     Je ne sais pas analyser les besoins des élèves ; j’ai pas été formé à cela.

þ     Les évaluations nationales (CE2, 6ème, et à présent 5ème, 2ème) ne me semblent pas adaptées. Perte de temps considérables, peu d’effets en retour.

þ     Une fois les besoins recensés, qu’en faire ? Avec une classe entière ?

þ     Quelle est la place des savoirs qu’on doit travailler par besoins ?

þ     Faut-il parler de besoins avec les élèves pour les (re)motiver ?

 

u       Prospecter les besoins

- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves
;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ     Mes élèves n’ont pas de secret pour moi !

þ     Je n’ai absolument pas de temps pour écouter des attentes hypothétiques.

þ     Je sais bien ce qu’ils diraient ; ils ne m’aiment pas.

þ     Dans la vie, on ne choisit pas ; on ment aux élèves.

þ     Nous offrons, ils choisissent. Mais les dérives sont nombreuses.

þ     Demander l’avis aux élèves, c’est coûteux en temps, en énergie

þ     Si nous les laissons choisir, ils vont directement aux copains au pire, sinon à l’injonction de leurs parents.

þ     Et ce n’est pas forcément valable au point de vue résultats.

u       Auditer des attentes

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves
;
- se former et innover.

 

þ     Je ne peux plus faire une activité de recherche en sciences ; ils ne savent pas travailler.

þ     Chang n’est pas motivé ; je n’y peux rien.

þ     J’en ai toujours un pour me dire « Madame, c’est trop difficile ! »

þ     C’est toujours la galère pour les mettre au travail. Perte de temps considérable.

þ     J’ai un élève littéralement bloqué quand je l’interroge.

þ     La petite Mariette a l’air de réinventer la multiplication chaque fois qu’elle fait une opération. Elle mets trois fois plus de temps que les autres.

þ     Quand je prends les élèves en début d’année, j’ai l’impression qu’ils ont tout oublié.

þ     Trois filles manifestent des troubles psycho-somatiques visibles quand la classe se met à un contrôle sur table. Pas moyen de les ré-assurer. Elles font des contre-performances.

þ     J’ai observé que les filles se font toujours « taxer » leur matériel ; elles ne peuvent plus travailler.

þ     Impossible de faire enlever la doudoune à Mounir ; il est comme prostré ; pas de travail en classe.

þ     En aide individualisée, j’ai beau encourager les quatre élèves, ils ne se voient pas en situation de réussite.

þ     Dès que j’annonce « géométrie », les têtes se courbent.

þ     J’entends de manière récurrente la litanie : « A quoi ça sert ? »

þ     J’ai mis en œuvre une fiche d’auto-évaluation ; certains se surévaluent, d’autres se sous-évaluent systématiquement. Ca ne fonctionne pas

þ     Je leur ai proposé des exercices qu’ils avaient déjà fait, et c’est encore une catastrophe.

þ     S’ils ont bien travaillé, je ne leur donne pas de devoirs à la maison.

þ     En cas de non-respect du règlement, c’est automatique, je donne trois exercices supplémentaires.

þ     J’ai répété cent fois que le losange n’est pas un carré ; ils n’impriment pas.

 

u       Analyser des ressources

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
;
- se former et innover.

 

 

þ     Mes élèves font tellement de fautes, que je ne sais plus comment les noter.

þ     Faire des sciences dans les petites classes, c’est difficile, voire impossible.

þ     Je me lance bien dans quelques expériences, mais je n’arrive pas à y associer les élèves.

þ     Les contenus sont trop difficiles pour les élèves.

þ     Je n’arrive pas à organiser la trace écrite des expériences.

þ     Je n’ai que des élèves en échec scolaire !

þ     J’ai des difficultés à remplir le bulletin scolaire de Mounir

u       Analyser des pratiques

- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;

- se former et innover.

þ     J’ai une super-idée de radio scolaire avec les élèves ; mais manifestement cela ne les branche pas.

þ     J’ai l’impression d’être un chef d’orchestre , c’est fatigant.

þ     J’ai distribué les rôles en fonction des talents et des résultats de chacun

þ     Je n’ai pas le temps de m’attarder sur les difficultés de quelques-uns

þ     J’ai zappé la partie sur la fusion nucléaire, c’était pas l’objectif.

þ     Mounir ne se décide pas à enlever sa doudoune,  je lui donnerai le rôle de hallebardier.

þ     Le « clan des chinois » se met en retrait de la représentation ; je dois continuer ?

þ     Je suis trop engagé dans ce projet : la représentation doit réussir.

þ     Pour que l’édition sorte en temps et en heure, j’ai passé ma nuit à tout reformater.

þ     Ce n’est plus un dilemme, c’est une expérience partagée par tout

þ     Le projet « météo » a été une vraie galère ; pas sûr que je recommence.

þ     Finalement, le spectacle a bien marché, les élèves et les parents sont contents. Et moi ?

u       Diriger des projets

- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

 

þ     Mais alors qu’est-ce que je dois observer ? Mounir, le travail de David, le groupe au fond de la classe, les réponses faites à mes questions ?

þ     J’ai beau leur expliquer trois fois l’exercice ; ils n’y arrivent pas.

þ     Marisa a la solution devant elle ; mais elle choisira de préférence celle que lui montrera sa voisine.

þ     Didier a une très nette tendance à répondre très vite, quitte à ce que ce soit à côté de la plaque.

þ     En études dirigées,  j’observe que la plupart se disperse dans leurs cahiers, manuels, cahier de texte, trousse, rien n’est fait.

þ     Je dois constamment rassurer mes élèves sur une éventuelle « nouveauté » ; ils sont plonplon.

þ     J’ai tout un groupe en classe, un véritable « marais » ; je ne sais pas ce qu’ils pensent et s’ils apprennent vraiment.

þ     David fonctionne à l’économie, tous ses enseignants le lui disent ; aucun changement à l’horizon.

þ     Je ne peux pas à la fois me mettre en situation de retrait pour observer et rester maître du déroulement de la classe. C’est antagoniste, et même dangereux.

u       Observer

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;

- évaluer les élèves ;
- se former et innover.

 

þ     Je suis tombé sur un livre de didactique de ma discipline ; il m’est tombé des mains, car tout cela me semble loin de ma propre situation et de mes questionnements plus urgents.

þ     Faut-il pour enseigner bien connaître sa discipline ?

þ     La didactique, j’ai pas été formé et c’est encore difficile de m’y mettre ; ni l’occasion, ni même la nécessité.

þ     Je rencontre des grosses difficultés avec mes classes, alors que j’ai super préparé toutes mes séquences et ma progression.

u       Faire de la didactique

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ     Je ne comprends pas pourquoi on est passé de « cours » à « situation d’apprentissage ». Encore une nouvelle mode ?

þ     Outre la différence d’appellation d’origine contrôlée, je ne vois pas en quoi cela peut changer pour mon activité d’enseignant ?

þ     Concrètement, je ne vois pas comment monter une « situation d’apprentissage ».

þ     Quelle rapport entre situation d’apprentissage et situation-problème ?

u       Créer des situations d’apprentissage

- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- se former et innover.

þ     Ils n’ont pas appris à travailler ; que fait le Primaire ?

þ     Je suis embourbé dans mes contenus disciplinaires bien trop lourds, pas de place ni de temps à consacrer à la méthodologie.

þ     Comment quand j’ai trente élèves en face de moi donner des conseils de méthode personnalisés ?

þ     Ils zappent la lecture de la consigne, pour me demander « monsieur, qu’est-ce qu’il faut faire ? »

þ     J’a beau multiplier les contrôles, ils ne parviennent pas à progresser.

þ     Je ne crois pas à la méthode pour la méthode ; ma discipline est spécifique.

þ     La prise de notes n’est pas assurée ; la trace écrite devient un calvaire qui prend tout le temps du cours.

þ     Mes élèves ne sont pas capables d’avoir une parole soutenue plus d’une minute.

þ     Si j’évalue la méthode, quelle place je réserve alors pour les connaissances ?

þ     J’ai testé une fiche d’auto-évaluation d’un collègue : les plus mauvais se sont surévalués, les meilleurs le contraire.

u       Donner des conseils de méthode

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;

- se former et innover.

 

 

þ     Rechercher une information exige un tant soit peu d’autonomie, ce n’est pas pour mes élèves.

 

þ     Ils ne savent pas se repérer dans le CDI ; alors, l’internet …

þ     Quand je demande de faire une recherche, j’ai droit au copier-coller de l’internet, et c’est même pas les bonnes réponses

þ     Le CDI est indigent en ressources documentaires adéquates avec les thèmes que je dois travailler.

þ     Je ne maîtrise pas ce que les élèves peuvent trouver sur l’internet.

þ     Quand je les mets à préparer un exposé au CDI, ils se perdent dans des détails, l’essentiel n’est pas abordé.

þ     Je n’ai déjà pas le temps de traiter tout le programme, alors, pourquoi « perdre du temps » au CDI ?

þ     Je ne vois pas ce que je pourrais évaluer dans un travail de recherche documentaire ; et d’ailleurs, faut-il tout évaluer ?

u       Conduire une recherche en documentation

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ     J’ai organisé ma programmation d’après le livret de l’inspecteur et ses fiches d’objectifs en co-évaluation. Remplir toutes les petites cases pour chacun des élèves s’est très vite révélé infaisable.

þ     Dans le tableau du projet pédagogique interdisciplinaire, moi, prof de mathématiques, je travaille la proportionnalité. C’est mon objectif.

þ     On me dit de définir des objectifs, puis d’évaluer des compétences. Je ne parviens à articuler les deux.

þ     Je suis impliqué dans un travail interdisciplinaire de type IDD, je ne veux pas faire d’animation « socio-cul ». Comment préserver la part des objectifs propres à ma discipline ?

þ     Moi, je transmets des savoirs ; ils sont acquis ou pas acquis. Quels sortes d’objectifs autres que ceux-là peut-on assigner aux élèves ?

þ     Je viens d’arriver dans un nouvel établissement ; je dois assurer trois niveaux d’enseignement en même temps. Je n’en ai jamais fait aucun. Que faire ?

þ     Mes élèves ne comprennent pas pour quoi ils doivent travailler et surtout comment ils doivent le faire. Comment mieux communiquer ce qui restet encore mes objectifs ?

þ     Je sors de formation initiale, et je n’ai jamais eu de module sur le traitement de ma discipline par objectifs réalistes et réalisables. Je suis au pied du mur.

u       Définir des objectifs

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;

- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

þ      « Je ne peux pas bouger de ma chaise. Mon espace est un couloir entre le bureau et le tableau. »

þ     « J’ai globalement toujours la même manière de faire le cours. »

þ     « Je voudrais bien changer de type de cours, mais que vont dire mes collègues ? »

þ      « Je voudrais bien innover, mais c’est impossible : les programmes sont trop lourds ; que va dire mon inspecteur ? »

þ      « Je suis leur Maître » (réservé au primaire)

þ      « Je n’ai le calme que quand je les fais gratter ! » (plutôt collège)

þ     « Je suis victime de l’attente des parents qui veulent du cours, rien que du cours. »

 

u       Faire une conférence

- maîtriser la langue française pour enseigner et communiquer ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale

- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- travailler en équipe et coopérer avec les parents et les partenaires de l’école ;
- se former et innover.

 

þ     Pourquoi parler de formation ? J’ai déjà subi la formation IUFM ; j’ai mon diplôme, ce n’est pas pour moi.

þ     Entre enseigner à Henri IV ou dans les quartiers nord de Marseille.., c’est pas le même métier !

þ     A part mon niveau de satisfaction, qu’est-ce que je peux retenir de la formation ?

þ     Je ne peux pas ; j’ai pas été formé.

þ     Ce dont j’ai besoin, c’est pas dans le catalogue de formation (PAF).

On m’a jamais dit que prof, c’était çà !

u       Penser sa propre formation

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication
- se former et innover.

þ     Faut-il être philosophe pour engager le débat à portée philosophique ?

þ     Les contenus sont trop lourds, trop difficiles ; je ne parviens pas à faire réviser mes élèves ; les évaluations sont catastrophiques. On me prend pour un prof sévère et pas juste (en particulier les parents d’élèves).

þ     J’ai été recruté pour faire des maths, pas pour faire de l’animation avec des élèves.

 

u       Former à la complexité en classe

- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- organiser le travail de la classe ;
- prendre en compte la diversité des élèves ;
- évaluer les élèves ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- se former et innover.

u       Bibliographie restreinte

u       Webographie très sélective

u       Index des situations-problèmes

u       Index des auto-tests

- agir en fonctionnaire de l’État et de façon éthique et responsable ;
- maîtriser les disciplines et avoir une bonne culture générale ;
- concevoir et mettre en oeuvre son enseignement ;
- maîtriser les technologies de l’information et de la communication ;
- se former et innover.


 
[1] Voir sur la question, le dossier ATP des Cahiers pédagogiques, contribution de Philippe MEIRIEU, extrait des Cahiers pédagogiques, ATP, 1989, p. 75