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bilan d'étape de l'expérimentation académique "parcours sciences expérimentales et technologiques" (juin 2000) - académie de Paris

Première hypothèse

Trouver un sujet pouvant être traité dans les trois matières : mathématiques, sciences physiques, technologie

 Ne pas se borner aux programmes si cela nuit à l’efficacité du système mis en place (c’est une expérience et nous mettons les chances de notre côté)

Choisir un sujet ayant un intérêt suffisant pour les élèves, pour motiver et prouver que les outils sont interdisciplinaires

Sujet proposé

Les élèves mettent au point en technologie un avion en modèle réduit qui, normalement, doit voler. Un problème se pose : notre avion, lors des essais, modifie ses qualités de vol lorsque nous déplaçons certains éléments, la masse de l’ensemble reste pourtant la même : que se passe-t-il ? et où faut-il placer le  « centre de gravité » pour optimiser notre modèle ?

thème de la séance: Notion de force et détermination d’un centre de gravité

Intervenants

Le professeur de mathématiques

Le professeur de sciences physiques

Le professeur de technologie

Un groupe de classe de 5eme

Effectif : 20 élèves séparés en deux groupes parallèles pour les ateliers

durée de la séance

deux heures

 

 

GROUPE 1

GROUPE  2

10min

Définition du centre de gravité (les 3 disciplines)

20min détermination expérimentale du centre de gravité

 (Techno + Phys)

détermination mathématique du centre de gravité

 (Maths)

20min détermination mathématique du centre de gravité

 (Maths)

détermination expérimentale du centre de gravité

(Techno + Phys)

20min application du centre de gravité de l’avion (Techno)  La portance une force à montrer

 (Phys. + Maths)

20min  La portance une force à montrer

 (Phys + Maths)

application du centre de gravité de l’avion (Techno)
25min

Reprise des groupes (les 3 disciplines)

Conclusion

Grâce au travail d’une équipe pédagogique soudée et à une concertation permanente, le parcours intégré a permis à chacun d’harmoniser des pratiques tant didactiques et pédagogiques que docimologiques : grâce à une meilleure connaissance des contenus des autres disciplines, les progressions proposées aux élèves ont paru plus cohérentes et ont permis davantage de réinvestissements “croisés”. Par ailleurs, les interventions en co-animation ont favorisé ces échanges et œuvré comme de véritables détours pédagogiques. Les élèves eux-mêmes ont perçu cette évolution et l’ont approuvée au cours d’échanges dans les “ateliers tournants”.

concept :François Muller @ 1998-2009