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étude de cas autour d'un parcours "sciences expérimentales et de la nature"

dans le cadre de l'expérimentation académique (1999-2001)

Collège MALLARME (Paris XVIIème)

  • la démarche expérimentale
    • Observer les faits.
    • Constater.
    • Poser le problème.
    • Poser une hypothése.
    • Identifier une implication.
    • Rechercher la conséquence vérifiable de l’hypothèse.
    • Faire des expériences.
    • Avoir des résultats.
    • Interprêter.
    • Conclure sur la validité de l’hypothèse.

 

 
Sciences et Vie de la Terre.

Mise en perspective du thème « Le devenir de l’eau au 21 ème siècle » et du programme de quatrième centré sur la géologie.

Pendant les cours, nous avons souligné l’importance de l’eau dans les phénomènes géologiques comme :

            le refroidissement de la lave, après écoulement le long des pentes du volcan en éruption, sous l’action de l’eau.

D’où les laves en coussins observées au niveau d’un rift lors de l’acccrétion d’une dorsale océanique.

L’apparition de la vie dans les océans primitifs (premières bactéries, premiers animaux et végétaux pluricellulaires fait suite à la formation d’eau par condensation de la vapeur d’eau atmosphérique.

Le voyage en Bretagne a permis de poser les perspectives d’étude.

Ainsi, avec les élèves, nous avons élaboré un cahier d’expérimentation relatif aux activités organisées lors de notre séjour. (Voir annexe 3).

De plus la première partie du programme, « La terre change en surface, évolution externe des paysages » permet de mettre en place une démarche expérimentale complète.

Ses différentes phases ont été pratiquées de façon régulière et les expériences possibles sont par exemple de mettre en évidence le transport des sédiments  par l’eau dans un montage réalisé en classe (rivière matérialisée).

Tout au long de l’année, les élèves se sont investis avec leurs capacités intellectuelles.

Le travail en classe a été favorisé, l’apprentissage des leçons à la maison  n’étant pas satisfaisant.

Sciences Physiques.

Cette classe à parcours diversifié a été une expérience très enrichissante pour moi.

C’est la première fois que je participe à un tel projet.

La classe étant divisée en deux groupes, j’ai pu avoir une relation privilégiée avec les élèves, je les ai mieux connus et j’ai eu le temps nécessaire pour donner des explications supplémentaires.

En effet,  il s’agit d’élèves en difficulté, qui ont du mal à analyser un problème et à trouver des conclusions.

Nous avons pris le temps de faire beaucoup d’expériences pour passer du concret à l’abstrait (surtout en ce qui concerne le programme de chimie et les réactions chimiques)

Au départ, il n’y avait que les réactions chimiques qui intéressaient les élèves.

C’était surtout pour eux des moments de détente, une distraction.

Ils n’avaient pas du tout compris, pour la plupart, que c’était un moyen de découvrir et comprendre le cours.

Ils étaient souvent en difficulté pour analyser une expérience, tirer les conclusions qui s’imposaient.

Au fil du temps, ils ont réalisé que les expériences (même si c’est resté un moment « sympa ») étaient là pour les aider à retenir et à comprendre un cours.

Ainsi, ils ont petit à petit compris ce que j’attendais d’eux.

Bien sûr, un certain nombre d’élèves a encore du mal à trouver des conclusions, mais en les guidant, ils acceptent de réfléchir.

Je pense que, sans ce parcours diversifié, ces élèves n’auraient pas réussi à passer à l’abstrait (même si ce but n’est pas encore atteint tout à fait).

Avec tous les efforts demandés, certains se seraient découragés.

concept :François Muller @ 1998-2009