Chapitre 7
Créer un outillage
A quoi reconnaît-on une institutrice de maternelle ? C’est elle qui auprès de ses propres voisins de palier organise la collecte des petits pots et des rouleaux de papier; les enfants sont associés à cette quête du Graal pédagogique qui permet d’aboutir à de magnifiques et touchantes réalisations pour la fête de Maman. C’est loin d’être caricatural ; par extension, les enseignants passent un temps certain à fourbir leur arsenal. Comment passer le degré de l’artisanat pour devenir expert en ingénierie pédagogique, ce qui n’interdira pas le bricolage… comme l’ingénieur
Tout réinventer à
chaque fois ?
"« Je passe un temps fou à préparer mes supports de cours et le matériel pédagogique, même après dix ans d’exercice. » | C’est une véritable démarche de recherche alchimique qui suppose un objectif, une règle, du matériel, un mode d’animation ; il s’agit d’un processus d’innovation engagé à chaque fois avec la concentration d’attention et de création qui va avec. Les conjoints d’enseignants le savent bien. Quels sont donc les points communs entre les pots de yaourt de l’institutrice et la charte de vol en ECJS (voir infra) ? D’où viennent ces bricolages qui font le quotidien et les soirées des enseignants ? |
Pourquoi les profs « bricolent »…
Il y a plusieurs raisons à cela :[1]
la rareté relative des documents et matériels disponibles sur le marché ou dans les réseaux d'échanges ; l’internet pédagogique commence à jouer son rôle de banque de données pédagogiques dans le secondaire, pas tout à fait encore dans le primaire, avec de belles réussites, compte tenu des équipements professionnels… et individuels ; les frais professionnels restent trop souvent à la charge de l’enseignant.
la difficulté, lorsque ces documents existent, de trouver un moyen terme entre une simple piste (faire une enquête sur, traiter un thème pluridisciplinaire, utiliser l'actualité, pratiquer la correspondance scolaire etc.) et une activité complètement structurée, qu'il suffirait de reproduire sans rien inventer ; les listes de discussion sont ici utiles pour faire appel à un échange de savoirs ; on mesure aussi la limite des kits ou valises pédagogiques très en cours (en cour ?) dans le primaire. « Science sans conscience…. »
l'envie, justement, d'inventer, de façonner soi-même l'activité pour mieux l’investir, de sortir de la simple consommation de moyens d'enseignement ; rien ne sera aussi adapté à sa progression, aux niveaux de ses élèves.
l'option de partir aussi souvent que possible des propositions et des intérêts des élèves, de ce qui leur arrive, de l’environnement proche ; le fameux " vécu ", des projets qui s'élaborent au sein du groupe-classe.
l'individualisme des enseignants, leur tendance à réinventer personnellement ce que d'autres ont probablement déjà expérimenté ailleurs
Ce serait très mal comprendre la logique de la pratique enseignante que de combattre de front cette tendance. Pour les maîtres, la réinvention d'activités et du matériel correspondant est un élément important dans l'enrichissement et l'appropriation personnelle du rôle professionnel.
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« Mes élèves doivent apprendre le débat ; ils n’ont jamais appris, et moi, j’ai pas été formé à çà. » | Patrice Baffico, enseignant débutant en lycée, , a assurément sa place dans le « manuel de survie ». Il s’est transformé en pilote de ligne pour accompagner ses élèves de première dans l’apprentissage du débat démocratique dans le cadre de son cours d’ECJS (éducation civique, juridique et sociale). Voici le document établi après quelques mois d’expériences, qu’il distribue à ses élèves : |
CHARTE DE VOL—ECJS
Partie 1 De l’organisation générale des séquences d’ECJS
Article 1 : L’Education civique, juridique et sociale s’organise en séquence. Chaque séquence traite un des thèmes définis dans les Bulletins officiels de l’Education nationale. Les élèves choisissent les thèmes.
Article 2a : Chacune des séquences d’ECJS s’organise en deux grandes phases : une phase préparation et une phase débat. Ces deux phases se divisent en 4 étapes : étape 1-le briefing ; étape 2-le décollage et la feuille de route ; étape 3-les contrôles de vol ; étape 4-l’atterissage.
Article 2b : L’image du « vol » est choisie pour faciliter la compréhension du déroulement des séquences d’ECJS. Le décollage et l’atterrissage d’un avion nécessitent de contrôler beaucoup de paramètres. Débattre oblige également la maîtrise de nombreux éléments (savoirs ; savoirs faire) sous peine de « crash ».
Article 3 : Une séquence d’ECJS dure au minimum cinq heures. (cf .article 4)
Partie 2 De l’organisation précise des différentes phases qui composent les séquences d’ECJS
Article 4 : u La phase de préparation est organisée en 3 étapes :
· Etape 1 : le briefing (durée : 55 minutes) Dans cette première étape, il s’agit tout d’abord de définir le thème à traiter lors de la séquence. C’est un choix des élèves (cf. article 1). Puis, le groupe réfléchit sur des pistes de recherches possibles (« pistes d’envol ») : par exemple, le thème choisi est la sécurité routière (programme de première) et les pistes de recherches possibles sont la prévention, le traitement des infractions… Ensuite, est posée la question d’une recherche au CDI. Si la réponse est négative, les élèves font une recherche personnelle entre l’étape briefing et le décollage ; si la réponse est positive, les séances au CDI se situent entre les deux étapes citées ci-dessus et augmentent donc le volume horaire des séquences. Enfin, des groupes de travail sont constitués. Le choix des exposants, rapporteur(s) et président (cf. article 5) est fait au même moment.
· Etape 2 : le décollage et la feuille de route
Le décollage et la feuille de route sont deux étapes de traitement des informations. La première dure 55 minutes. La seconde a une durée indéterminée car elle dépend de la capacité des groupes à analyser les documents et peut donc s’étaler sur plusieurs heures.
L’étape « décollage » permet d’une part le classement des différents documents trouvés par les élèves en dossiers et d’autre part, la répartition de ces derniers à chaque groupe. Un dossier correspond à un « sous-thème » : par exemple, le « sous-thème » prévention des accidents de voiture appartenant au thème sécurité routière. Cependant, un « paquet « hors classement » est envisageable. En effet, certains documents trop volumineux ou étant les seuls à traiter d’une idée peuvent être écartés par les élèves et réutilisés par les exposants (cf. article 4).
L’étape « feuille de route » est l’étape de l’analyse et de la compréhension des documents composant les dossiers. Dans cette phase, il est demandé aux élèves de construire un questionnaire à partir des documents analysés. Il a pour but de les obliger à comprendre ce qui est écrit dans les documents.
· Etape 3 : les contrôles en vol (55 minutes)
Cette étape est un « petit débat » car elle permet à chacun des groupes, pendant 30 minutes, de résumer leurs recherches et leurs réflexions aux autres. Elle est suivie d’une « phase de cours » où le professeur (« contrôleur aérien ») apporte des informations complémentaires où il resitue le thème dans son contexte historique, géographique…
u La phase de débat est organisée en une étape : l’atterrissage
Le débat est organisé par un président (cf. article 5) et mis en « forme écrite » par un rapporteur (cf. article 5). Il se place après l’exposé.
Article 5 : Les exposants, le(s) rapporteur(s) et le président sont choisis parmi le groupe.
Les exposants ne doivent pas être plus de deux. Ils travaillent en « quasi autarcie » pendant les trois premières étapes. Cependant, il leur est possible de rencontrer les différents groupes pour leur demander de l’aide ou des documents lors de la deuxième étape. Ils exposent leur travail au début de la phase débat.
Les rôles du président et du (ou des) rapporteur(s) sont clairement définis par les deux fiches distribuées « je joue le rôle d’un président de séance » ; »je joue le rôle d’un rapporteur ». |
Enseignant débutant, c’est son statut, il est parvenu en peu de temps à monter son dispositif pédagogique en créant son outillage et en le communiquant : charte de vol, fiche des rôles, création d’un rituel facilitant l’organisation ; il entraîne tous les élèves à s’impliquer dans toutes les étapes du processus ouvert et souple dès sa conception. Cet arsenal pédagogique n’est apparu que sur l’obligation institutionnelle de l’ECJS., il ne préexistait pas. La créativité pédagogique est souvent issue de la rencontre entre ces éléments que sont le cadre des enseignements, les besoins des élèves et la réactivité de l’enseignant.
Ce qui est nouveau avec Patrice Baffico, jeune enseignant, c’est sa promptitude à participer au réseau pédagogique sur l’internet ; sa pratique a été largement signalée dans le domaine de l’ECJS.
Il rend possible la transposition de l’outil et de la méthode, tout ou partie selon les cas et selon les lecteurs .
Il conviendrait de signaler encore trois types de ressources émergeantes, à investir : le jeu, la carte conceptuelle et l’affichage. Trois pratiques très différentes les unes des autres, qui ont en commun de solliciter la dimension créative et inventive de l’enseignant.
« Sur des questions difficiles, le cours n’a plus l’air de suffire ; il faut autre chose. » | Et si l’Histoire avec un grand H était faite avec des « si » ? Dans un collège du 9-3, Pascal avait déjà fait le tour du pensum sur le déroulé obligé des phases de la Grande Guerre de 14. S’appuyant sur sa propre expérience de jeu de stratégie, il a conçu de toutes pièces un jeu de plateau reproduisant la carte de l’Europe des États en 1914 |
Dans la peau d’un général
Des pions de couleurs pour chaque grande puissance ; une règle simple, des dés qui inscrivent le jeu dans le temps (un tour, c’est un mois de passé), des phases de concertation pour gérer les alliances et la stratégie. On joue et rapidement, les élèves devenus stratèges découvrent les possibles. « Et là, j’ai le droit ? » ; qui parle ? Le Je de Rachid ou le JE du général en chef allemand ; rien ne l’interdit ; le combat dure une heure, quatre années sur le terrain des opérations ; l’enchaînement des micro-décisions aboutit toujours à un même résultat : la faillite des empires centraux.
Débriefing : les élèves découvrent les principes d’alliances stratégiques, de mobilité et d’enlisement, de double front ; c’est bien une leçon de géo-politique qui s’est déroulée mettant en œuvre des concepts opératoires pour une compréhension du monde contemporain. L’attention était au maximum.
Les vertus pédagogiques du jeu
« Le cours n’est pas un jeu, le jeu n’est pas un cours. » | Avec des jeux, on peut aborder de nombreux domaines, et souvent d'une manière combinée. On peut par exemple : apprendre avec d'autres, résoudre des conflits, faire un brainstorming , remplacer des réunions inutiles et/ou inefficaces, résoudre des problèmes, ordonner les idées par ordre d'importance, apprendre à vivre avec d'autres, faire un debriefing d'une activité complexe, apprendre à travailler ensemble, comprendre un raisonnement complexe, etc. |
Le jeu en pédagogie présente des avantages certains:
·miser sur le vecteur "plaisir"
·donner du "sens" en situation virtuelle
·rendre l'apprentissage actif
·vivre un monde fictif
·permettre un véritable processus d'acculturation (groupe, espace, temps défini)
Mais attention à prendre en compte tous les aspects:
·Le jeu table sur une motivation extrinsèque des élèves, à ne pas tarir par un recours trop systématique et lassant à force.
·le jeu requiert un engagement et une libre participation, une adhésion
·peut se poser un problème de "compétences" (par sexe, par niveau scolaire)
·Le jeu se fonde sur un apprentissage par imitation, différent d'une véritable organisation du savoir
·en tant que mode d'évaluation formative, éviter de noter; on se trouve dans un espace fictif.
On peut reprendre de Roger Caillois, dans les Jeux et les hommes, paru en 1967, la typologie en quatre catégories : ceux qui se fondent sur le simulacre, d’autres sur le vertige, d’autres encore sur la compétition, enfin d’autres sur le hasard. Ici, le jeu de stratégie est dans la catégorie « simulacre + compétition ».
Tirer les bilans du jeu. Il y a donc toujours un « après » du jeu en pédagogie comme un atterrissage dans la réalité scolaire : que s’est-il passé ? Quelles leçons pouvons-nous en tirer ? Qu’avons-nous appris pour la suite ?
Le réseau "LUDUS", animé par D Sestier et Y Hochet, a été créé en 1998 pour promouvoir l'utilisation pédagogique du jeu dans les cours d'histoire, de géographie et d'éducation civique. Primé en 2002 comme innovation pédagogique, il produit régulièrement des jeux utilisables en classe... pour la plus grande satisfaction des élèves (bien sûr !,) mais aussi de l'enseignant : jouer est une démarche d'une richesse insoupçonnée. Avec, en particulier, les rubriques : - Jouer en classe : Pourquoi pas ? - les productions : fiches de jeux (actualisées régulièrement) - Jouer en classe est-ce bien raisonnable ? |
« J’ai toujours l’impression que c’est moi qui fais le travail, à la place des mes élèves. » | Organiser des idées, des éléments de savoirs, tenter d’être fidèle à la complexité du raisonnement et aux liens, ce sont des défis pour l’enseignant. Un support pré-construit ne peut que suivre très imparfaitement cet entrelacs à la manière des synapses neuronaux de notre cerveau Il est le produit de la réflexion du prof, pas des élèves. Un support, non, mais un outil oui. C’est l’objet de la carte conceptuelle, développée par exemple par le logiciel MINDMANAGER.(téléchargement en version démo). Mais on peut en réaliser plus simplement avec les outils proposés par le logiciel de type Word. |
La carte conceptuelle ou schéma heuristique, est fondée sur le principe des cartes mentales de Tony Buzan, générateur de cartes de concepts arborescents et évolutifs par hyperliens de toutes sortes, et de relations transversales... Les mind maps sont des listes de mots structurés et organisés en arborescence pour représenter une idée, un concept, un projet, un, plan… Ils permettent d'organiser, générer et présenter des idées graphiquement, avec possibilités de détacher ou grouper des branches (des développements selon une logique fractale).
Insérer image carte mentale
Le graphique met en scène les principes d’élaboration de la carte mentale. Souple , évolutive et personnalisée, elle peut faire l’objet aussi d’une élaboration collective.
La formalisation des connaissances par représentation sous forme de carte semble être un bon outil[2], surtout lorsque ce sont les élèves qui les construisent eux-mêmes. En assemblant progressivement entre eux les éléments acquis, il est possible de comprendre le détail et la globalité d'un champ de connaissance.
La carte, enregistrée sur un poste, dans le dossier-élève du réseau, permet de travailler dans la durée. C'est à dire qu'il ne sera pas utilisé seulement sur une séance, mais pendant une séquence, voire sur une année scolaire entière. L'élève peut remplir au fur et à mesure des apprentissages sa carte. D’abord individuellement, puis en confrontant les premiers essais, collectivement, cela permet des réajustements. Le schéma heuristique peut ainsi être assimilé à un outil d'aide à la structuration des prises de notes.
« A part ma propre autorité « naturelle » et le manuel comme support, je me trouve démuni en terme d’outils. » | Le dernier exemple d’espace de création donné à l’enseignant est bien l’espace de sa classe. L’affichage, spécialement en primaire, mais pas seulement justement, est un facteur capital d’efficacité : en jouant sur le facteur environnement scolaire, il permet d’étayer les apprentissages fondamentaux ; la permanence donnée par le cadre, mais aussi le changement régulier de certaines parties permettent à l’élève de se confronter aussi fréquemment que possible à des routines ; le maître y reviendra autant que nécessaire. La classe devient livre ouvert et interactif au fur et à mesure des projets conduits ensemble. Les murs dazibaos se revêtent progressivement d’une mémoire collective. Cette dimension devrait assurément être développée dans le secondaire, dans la mesure du possible. |
Les affichages réglementaires
Il y a des affichages réglementaires, dans les niveaux d’enseignements du primaire, tout du moins :
·Les progressions
·L’emploi du temps.
·La pyramide des âges des élèves de votre classe
·La liste des chants (à compléter au fur et à mesure)
·La liste des poèmes (à compléter au fur et à mesure)
·La liste des élèves.
Mais la liste est loin d’être complète.
Ce que vous pouvez aussi afficher
Voici, à titre d’exemples, ce que vous pourriez utilement afficher, (avec mention éventuelle selon le niveau d’enseignement)
·Tableaux de sons, maisons de sons (pour la lecture). Cycle 2
·Dessins avec article + mots et graphème (lecture). Cycle 2
·Travaux d’arts plastiques, reproduction de tableaux d'artistes peintres (pour décorer la classe).
·Textes produits par les enfants (poèmes,...).
·Cartes.
·Le règlement de la classe (après élaboration avec les enfants).
·Tableau des jours de la semaine (hier, aujourd’hui, demain). Cycle 2
·Les calendriers de chaque mois de l’année
·Les dates d’anniversaire / un calendrier des anniversaires. Cycle 2
·Le programme de la journée (des dessins représentant les matières, que vous fixez contre un mur, sur une corde, à l’aide de pinces à linge, pour le cycle 2. Pour le cycle trois, écrivez/faites écrire tout simplement le programme/menu de la journée dans un coin de la classe sur un petit tableau: la recette, le GN, la division, EPS,...).
·Une frise numérique. Cycle 2
·Une frise chronologique.
·Les tables d’addition. Cycle 2
·Les tables de multiplication.
·Un abécédaire.
·Le vocabulaire nouveau et les mots difficiles à orthographier.
·Les règles de grammaire, d’orthographe.
·Les tableaux de conjugaison.
·Les règles de mathématiques.
·Des référents pour la production d’écrits (maquette,...).
·Un tableau des rôles de communication, de responsabilité, de gestion, de production d’organisation ….
·Un code de correction (MD = mal dit, ACC = accord, etc.).
·Des guides de correction.
·Des guides de relecture.
·Des affiches, des photographies (en rapport avec un thème de travail en vocabulaire, sciences, histoire, géographie,... ou simplement pour décorer).
Comment organiser les affichages
Les affichages correspondent aux apprentissages faits en classe et doivent donc évoluer (de toutes façons, vous êtes limités en espace!).
Les affichages devraient être visibles depuis n'importe quel endroit de la classe.
Pensez à créer des « coins » pour chaque type d'affichage : un coin maths, un coin anglais, français, etc. pour que les élèves puissent se repérer facilement.
Si possible, que les affichages soient réalisés avec le concours des enfants (cela les valorisera, et ce sera une bonne occasion pour eux d'apprendre à présenter leur travail: lisibilité, propreté, concision et précision des informations).
Ainsi donc, les classes sont riches d’expériences innovantes et de trésors de pratiques cachées puis remisées dans des classeurs, parce qu’après la vie de classe ou le programme poussent vers d’autres terra incognita.
Depuis sept ans, existe un réseau Innovation, avec un correspondant dans chaque rectorat. Il a pour objectif de repérer, d’accompagner et de valoriser les initiatives enseignantes. Une riche banque de données, descriptive et analytique, est en ligne sur eduscol.education.gouv.fr
N’hésitez pas à le contacter, il saura vous guider dans une analyse plus approfondie, voire des ressources encore inconnues. Un exemple à Paris : innovalo.scola.ac-paris.fr |
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[1] D’après Philippe Perrenoud, sur le site LIFE de l’Université de Genève, http://www.unige.ch/fapse/SSE/teachers/perrenoud/php_main/php_1983/1983_01.html
[2]
D’après un article paru dans EPINET, janvier 2001), en ligne sur
http://www.cepec.org/disciplines/ntic/artiepi.htm