2 entrées

- Entrée disciplinaire : découvrir une activité sportive.

- Entrée transversale : " utiliser ses acquis pour choisir des comportements, des attitudes de prévention appropriées" extrait du programme du cycle central (p17). "

* Objectifs communs à ces 2 entrées et poursuivis au cours des projets suivants :

· Communiquer les expériences vécues et argumenter la présentation des productions des divers ateliers.

· Maîtriser progressivement la langue orale et écrite.

· S'impliquer dans l'organisation du projet : gérer son autonomie dans le fonctionnement du groupe ; analyser les actions menées et évaluer.

* Compétences communes à ces 2 entrées et poursuivies au cours des projets suivants :

* Etre capable de communiquer brièvement par oral et par écrit.

* Etre capable de choisir le contenu, les supports, la forme de ce qui est communiqué en fonction de :

- des énonciateurs (eux-mêmes),

- des co-énonciateurs (cibler les récepteurs, auditeurs, lecteurs....),

- du contenu à communiquer,

- du but poursuivi (informer, raconter, décrire, argumenter, distraire....).

 * Etre capable d'analyser ses propres comportements, attitudes, actions et ceux des autres.

 * Etre capable de co-évaluer le fonctionnement du groupe, les objectifs.

. Objectifs particuliers

- éprouver du plaisir à découvrir une activité sportive inconnue.

- établir des liens (différences, similitudes) avec des sports déjà pratiqués.

- communiquer oralement ses émotions, impressions et les découvertes techniques liées à la activité.

- inciter à la pratique ou la découverte de ce sport par un slogan (écrit minimum) sur une affiche, par une affiche ou autre....

  . Moyens

. 4 ateliers : 1. agrès (barres et poutre) - 2. Aïkido - 3. Quilles - 4. Tennis

 .Fonctionnement

 * Durée : 8 heures (4 séances de 2h) dont 1 séance de mise en forme de la communication et mise en commun.

* Fréquence : Vendredi 2, vendredi 3 et les jours supplémentaires.

* Niveaux : tous les 5èmes et des 4èmes non latinistes soit 36 élèves.

* Répartition des élèves : Inscriptions libres aux ateliers.

Contraintes : ne jamais avoir pratiqué cette activité sportive ; agrès (filles uniquement) nombre de participants par atelier (1. 8 filles 2. 8 mixte 3. 8 mixte 4. 12 mixte) ; présence de 4èmes et de 5èmes dans chaque atelier.

 . Responsables des ateliers

* Atelier 1. Mme Rigal. * Atelier 2. Mr Séchaud. * Atelier 3. Mr Pasquié. * Atelier 4. Mr Gilet.

 . Lieux

 Terrain de tennis ; Gymnase et salle d'Aïkido ; Terrain sous le château

 . Planning hebdomadaire

* présentation du projet, des objectifs et répartition dans les ateliers : pendant les heures de responsabilité avec Mme Rigal et Mr Pasquié en 4ème, avec Mme Babec en 5ème.

* Prévoir une brève rencontre entre les animateurs des ateliers pour faire le point.

 . Objectif évalué

Communiquer par oral et par écrit

. Organisation

- Durée maximale : 10mn

- 1 groupe présente ; 1 groupe observe à l'aide de la grille ; 2 groupes assistent à l'intervention

. Exposé oral

- Sujet présenté

- Durée respectée

- Supports utilisés

panneaux, vidéo, photos, démonstration, texte, autre

 - Participation de tous les membres du groupe

- Expression

naturelle (ton-regard), claire, correcte (phrases-niveau de langue), organisée (annonce du sujet-idées classées-idées importantes mises en valeur)

- Consignes respectées

Présenter le sport et ses spécificités

Partager son expérience : découvertes, émotions, plaisir

Comparer techniquement ce sport avec ceux déjà pratiqués

. Expression écrite imposée

Slogan

- original

- bien ciblé (intéressant pour des jeunes)

- traduit l'esprit du sport

- incite à sa découverte

- facile à retenir (peu de mots-rimes)

Affiche

- affiche claire (peu de mots, peu d'images)

- images et texte visibles de loin

- images et texte complémentaires

Points positifs 

Améliorations à apporter

. Remarques des animateurs sur le travail en atelier et le comportement des élèves.

 Le premier projet s'est terminé par une mise en commun. Chaque atelier (tennis, agrès féminins, quilles et aïkido) y a présenté le sport auquel il avait été initié.

Aïkido

Notre groupe a pratiqué un art martial, l'Aïkido, avec maître Séchaud. La personne qui initie à l'Aïkido est appelée "Maître". "Maître Séchaud" est deuxième dan. En tout, il y en a 9. Vous connaissez des arts martiaux ? le Judo ou le Karaté ou le Kung Fu..... Ce sont tous des sports qui viennent d'Extrême Orient. L'Aïkido, lui est originaire du Japon et a été créé par Maître Ueshiba. L'Aïkido est un sport de défense, basé sur des arts martiaux très anciens. Il n'a été introduit en France que vers 1950. Il est pratiqué, actuellement par environ 60 000 personnes.

Les Arts martiaux ont tous une philosophie. La philosophie de l'Aïkido" est de permettre à l'homme d'être en accord avec son environnement. Son nom le dit. Il est composé du nom "Aï" qui signifie Union, du nom "Ki" signifiant Energie et du mot "Do" qui veut dire la Voie du guerrier. Sa philosophie ne vise pas à détruire l'adversaire mais à le neutraliser et à lui faire prendre conscience qu'il est inutile de poursuivre l'attaque. C'est un sport de défense, de paix. Il apporte un équilibre physique et mental.

Nous avons éprouvé beaucoup de plaisir à découvrir ce sport. Ce qui nous a surpris c'est qu'il n'y a pas d'attaques. Il ne faut pas s'opposer à son adversaire. Il faut trouver le geste qui sera en harmonie avec celui de son adversaire pour le neutraliser.

"Aï ! Aï!" Aïkido, certes! ...... mais "Aïe!!! Aïe!!! les articulations du poignet ...". Douleur vite oubliée... Nous n'étions pas peu fiers de partager le tatami avec Maître Séchaud pour la démonstration face à nos camarades !

Agrés

" La tête à l'envers... Oui, mais les idées claires..." tel a été le slogan d'un inhabituel voyage dans l'espace effectué par huit d'entre nous qui avons découvert la poutre et les barres asymétriques. Ces deux agrès auxquels s'ajoute le saut de cheval constituent, avec la gymnastique au sol, les différentes disciplines gymniques féminines. La gymnastique sportive aumasculine comprend aussi la gymnastique au sol mais fait appel à d'autres agrès: barre fixe, barres parallèles, cheval d'arçon, saut de cheval ou anneaux.

Sur la poutre, nous avons retrouvé de nombreuses attitudes et acrobaties courantes en gymnastique au sol ou en danse : ½ pointes, ½ tours, petits sauts, équilibres et même un début de roulade pour les plus hardies. A un mètre du sol et sur seulement dix centimètres de largeur, le vertige et les frayeurs devaient être apprivoisées ! La concentration était si intense que nous en oublions de respirer !

Sur les barres asymétriques, nous avons commencé à virevolter : passer d'une barre à l'autre, nous enrouler autour d'elle en avant, en arrière. Mais d'une hauteur de 2,35m, un simple appui ou une simple rotation prend une toute autre ampleur ! Il faut oser, toujours oser, calculer le risque et faire confiance aux parades. Le cran est le partenaire de chaque instant quand on a l'impression de "se lâcher dans le vide" !

Toutes ces découvertes enrichissantes sur le plan relationnel ou émotionnel, nous avons dû les communiquer aux autres groupes. En effet, le fil conducteur de tous nos projets de parcours diversifiés consiste à apprendre à organiser ses idées, à parler devant un public et à l'intéresser.

Mais à propos... Qui oserait encore croire que le sport, ce n'est qu'un tas de muscles qui fonctionnent?...

Tennis

Ne connaissant cette activité qu'à travers la télévision, nous étions 12 à avoir très envie de faire courir nos adversaires sur toute la largeur des courts de tennis!

D'abord, nous nous sommes familiarisés avec la tenue de la raquette et nous avons travaillé la maîtrise de la balle par des jongleries et des échanges courts. Tantôt, le filet nous paraissait trop haut et arrêtait notre balle ! Tantôt, le grillage ceinturant le terrain nous paraissait trop bas et nous devions partir à la recherche du projectile dans l'herbe et les fourrés environnants ! Pourtant, malgré nos maladresses et nos difficultés, nous sommes satisfaits de ce premier contact avec le tennis. Bien sûr, un plus long apprentissage serait nécessaire!

Nous avions opté pour un film vidéo lors de la présentation de notre expérience. Tourner un film nous a pris beaucoup de temps mais jouer les cameramen ou commentatrices, c'était super ! Notre slogan: "Non au racket ... Oui à la raquette!" et notre film ont été appréciés par nos camarades. Leur exposé nous a passionnés et nous a motivés pour mieux faire partager, à l'avenir, nos découvertes.

Les Quilles de Huit

Nous avons découvert un jeu régional : les quilles de 8. C'est sur un terrain aménagé sous le château et avec un jeu de quilles offert par Mr Combettes que nous avons fait nos premiers lancers. Une connaissance rapide du règlement avec l'explication du fameux "chou" s'impose : faire un chou c'est faire un zéro ! Vous avez compris… Ce sont les quilles tombées qui comptent !

Certes, il faut un peu de force mais nous avons été surpris de découvrir qu'il y avait aussi beaucoup de technique comme dans tous les sports :

- la frappe de la quille

- le jet de la boule

- la prise d'élan

- la position devant le jeu

- comment bien quiller ( à peine la quille est touchée, elle doit tomber )

Nous avons même fait de la géométrie en apprenant comment implanter un jeu.

Les quilles : à la fois, un sport individuel et un sport d'équipe qui se déroule dans la bonne humeur et la camaraderie!

Cette agréable découverte, nous pourrons la prolonger à travers un club qui sera ouvert à tous, le vendredi de 16 h 45 à 18 h ( par groupes de 5 ).

  . Objectifs particuliers

  - Acquérir des connaissances, des savoir-faire, des compétences pour préserver sa santé et son intégrité physique.

 . Moyens : 4 ateliers

 1. SVT : étudier l'influence d'1 facteur (au choix des élèves : alcool, drogue...) sur le système nerveux et prévenir les accidents. Réalisation d'une affiche pour la prévention.

2. EPS : connaître et prévenir les accidents dus à la pratique sportive. Réalisation d'une plaquette : "l'échauffement dans la pratique sportive"

3. Technologie : prévenir les accidents ménagers en créant une alarme pour l'armoire à pharmacie. Réalisation d'une notice d'utilisation.

4. Education Civique : mieux connaître les règles de sécurité routière et les appliquer. Réalisation d'une plaquette.

 . Fonctionnement

 * Durée : 11 heures (7 séances de 2h + 1h) pour 1h de mise en place, 7h d'ateliers et 4h de rencontres avec des intervenants et 4h mise en forme de la communication et de présentation.

* Fréquence : Vendredi 2, vendredi 3 et les jours supplémentaires.

* Niveaux : tous les 5èmes et des 4èmes non latinistes soit 36 élèves.

* Répartition des élèves : Inscriptions libres aux ateliers. (9 élèves par atelier)

 . Responsables des ateliers :

 * Atelier 1. Mlle Calvet. - *Atelier 2. Mme Rigal. - *Atelier 3. Mr Pasquié. - *Atelier 4. Mr Gilet.

 . Lieux disponibles :

 Salle de 5ème ; laboratoire ; atelier de technologie ; salle d'anglais ou d'espagnol

. Planning

06/11 13.15-14.55	1h. Rappel des objectifs communs et recentrage après le projet 1. Planning. Présentation des objectifs des divers ateliers par les animateurs. Répartition en ateliers 1h. Travail en atelier : présentation précise des objectifs ; organisation, répartition des tâches par les élèves ; premières pistes de travail.
20/11	Intervention de la Mission de la culture : spectacle "l'oeuf"
27/11 1/12	Ateliers
11/12	2 Ateliers avec fonctionnement habituel ; 2 Ateliers se regroupent pour assister à l'intervention des gendarmes sur l'alcoolisme et la sécurité routière.
15/01	Ateliers
22/01	Intervention des services de sécurité civile à Espalion sur : les accidents ménagers les accidents corporels sur la voie publique.
05/02	Compte-rendu des interventions (pompiers et gendarmes) et préparation de la mise en commun (intervention orale avec brève présentation de la production écrite : 5, 7mn par groupe) .
12/02	1h15 : Présentation à tous les participants du travail en atelier et présentation argumentée des réalisations 35mn : présentation du projet 3 (objectifs - déroulement - productions)

L'alcoolisme Information par les gendarmes d'Entraygues

 

La prévention des accidents Information donnée par les pompiers d'Espalion

Objectifs particuliers

 * Acquérir des connaissances et des savoir-faire pour préserver son environnement.

 * Faire des recherches, des analyses et les communiquer ; concevoir des enquêtes, des entrevues, les réaliser et en communiquer les résultats ; découvrir son milieu, ses problèmes et ses richesses.

 Moyens

* 2 demi-journées avec le CIPE (Centre d'Initiative pour la Protection de l'Environnement)

* 4 ateliers

1. Une administration locale (Mairie d'Entraygues) et ses projets immédiats concernant les déchets ménagers et les eaux usées.

2. Un individu et son environnement (les déchets ménagers).

3. Une entreprise et son environnement.

4. L'eau : études du Lot et/ou de la Truyère

* Des passerelles seront établies entre les divers ateliers.

 Fonctionnement

 * Durée : 14 heures (5 séances de 2h + 1 séance de 3h +1h35) pour 1h de mise en place, 10h d'ateliers et 3h de mise en forme de la communication et de présentation.

* Fréquence : Vendredi 2, vendredi 3 et les jours supplémentaires.

* Niveaux : tous les 5èmes et des 4èmes non latinistes soit 36 élèves.

* Répartition des élèves : Inscriptions libres aux ateliers. (9 élèves par atelier)

 Responsables des ateliers

 Atelier 1. Mr Pasquié. Atelier 2. Mme Rigal. Atelier 3. Mme Babec. Atelier 4. Mlle Calvet

Lieux disponibles

Salle de 5ème ; laboratoire ; atelier de technologie ; salle d'anglais ou d'espagnol

 Planning

12/02	(en fin de séance) 35mn : présentation du projet 3 (objectifs - déroulement - productions)
24/02	Intervention d'un animateur du CIPE (Centre d'Information pour la Protection de l'Environnement ) : information générale sur la protection de l'environnement ; montage diapositive ; déballage d'une poubelle. (S2 : sport 4ème et art 5ème auront lieu en M4)
25/02	M4 : (sport 4ème du 26/02) ; préparation du papier pour l'atelier du 26/02 S1 : présentation des divers ateliers du lendemain et répartition ; présentation des 4 ateliers par les animateurs des sujets, des objectifs, des productions et répartition.
26/02	Intervention de 2 animateurs du CIPE ; 3 h d'ateliers tournants : recyclage du papier ; 2 jeux ; 7 groupes de recherches à partir des documents du CIPE pour découvrir et informer.
12/03 19/03 02/04 09/04	Ateliers Pas de PPD le 9/04, rencontre parents-professeurs-élèves
21/04	Ateliers (fin)
22/04	Visite de la décharge contrôlée d'Espalion et de la station de traitement des eaux usées de Bozouls.

* Les productions écrites (compte-rendus d'enquêtes, de visites) seront communiquées aux journées portes ouvertes.

Une exposition sera mise en place en collaboration avec le CDI, pendant le projet pour sensibiliser l'ensemble du collège sur ce sujet. Après le projet, l'ensemble du collège sera aussi informé sur les travaux menés en ateliers.

Dans le cadre des parcours diversifiés, les élèves du Collège St Georges abordent un sujet d'Education Civique : "Connaître et Protéger son environnement". Un groupe s'intéresse au projet d'assainissement de la commune d'Entraygues, un autre à l'eau et aux deux rivières "le Lot et la Truyère", un troisième aux déchets ménagers. Notre groupe se penche sur l'impact d'une entreprise sur l'environnement.

Pour mieux comprendre les rapports entre une entreprise et son environnement, nous avons décidé de mener 4 enquêtes : auprès des habitants les plus proches de l'usine Combettes ; auprès de M. Vigneron, adjoint au maire de la municipalité d'Entraygues et responsable du tourisme ; auprès de Ms Clot et Moisset, cadres de l'usine Combettes et enfin auprès de M. Oustry, ouvrier de la même entreprise.

Les comptes-rendus ont été soumis aux intéressés qui les ont approuvés.

1. Depuis combien de temps habitez-vous dans ce quartier ?

 De 6 ans à depuis ma naissance

2. L'usine Combettes y était-elle déjà installée lorsque vous avez décidé d'y vivre ? oui ð 9 non ð1

 3. Avez-vous choisi cet endroit-là ? oui ð 4 non 6ð

 Si oui, pour quelles raisons ?

 Proximité du travail ; lotissement avec un prix de terrain moins élevé ; terrain familial

 4. Avez-vous hésité à vous y installer à cause de l'usine ? oui ð 9 non 1 ð

 5. Globalement, l'usine ne vous gêne pas dans votre vie de tous les jours. 6 Non, elle ne me gêne pas. 

6. Etes-vous quelquefois gêné par la présence de l'usine ? oui ð 3 non 2 ð un peu 5 ð

 Si oui par le bruit ? oui ð 2 non ð 2 un peu 6ð

des voitures ? oui 4 ð non ð 6 ; des machines ? oui ð2 non 8 ; des camions de livraison oui ð3 non ð7

ou autre (préciser)

séchoir ; manitou. 

Par les odeurs ? oui ð 2 non ð 6 un peu 2ð

Par les fumées ? oui ð 1 non ð 8 un peu ð1

Par la circulation ? oui ð 2 non ð 3 un peu ð5

Pour d'autres raisons (préciser) Il n'y a pas de parking (3) ; dépôt de poussières (2)

7. Pensez-vous que les bâtiments de l'usine enlaidissent le quartier ? oui ð 4 non ð 4 un peu ð2

8. Avez-vous déjà fait des démarches pour vous plaindre de la présence de l'usine ? oui ð 3 non ð7

 Si oui,

auprès des dirigeants de l'entreprise oui ð 3; auprès de la municipalité oui ð 3

auprès d'une autre personne ou d'une autre autorité oui ð 1ð

 Pour quelles raisons ?

 stationnement

9. Si vous aviez le choix, habiteriez-vous ailleurs ou resteriez-vous ici ?

Je déménagerais ð 2 Je resterais ici 6 sans réponse 2 

Pourquoi ?

 Si j'étais plus jeune, je me poserais la question de partir ; je souhaiterais déménager à cause du type d'habitat ; mon habitation est trop loin de la ville.

 10. Si vous en aviez la possibilité, souhaiteriez-vous que l'usine s'installe ailleurs ? oui ð6 non 4ð

Si oui, où et pourquoi ?

A la Plagne, parce qu'elle ne se verrait pas. Le quartier devrait redevenir résidentiel (2) ; pour la beauté du site d'Entraygues. 

11. Pensez-vous que l'usine apporte davantage à la vie économique du district qu'elle n'a d'effets négatifs sur votre vie personnelle ? oui ð 9 non ð1

 Si oui, pourquoi ?

 Cette usine donne des emplois (3) et permet aux écoles de fonctionner (2). La vie économique est plus intense. (2)

 12. Souhaitez-vous apporter d'autres informations sur ce sujet ? oui ð 4 non ð6

Si oui, lesquelles ?  

Que l'usine reste à Entraygues. Il nous faut cette usine mais à un endroit mieux placé, hors des résidences.  

* Autres remarques

 Le problème de stationnement n'est pas le fait de l'usine ou des responsables mais de la négligence et du sans-gêne de ceux qui y travaillent.

Mauvaise gestion du terrain ; défaut d'emplacements pour stationner.

  1. Qu'apporte l'entreprise à la commune ?

 Des emplois, la taxe professionnelle, le maintien du commerce et des écoles.

 2. Comment cohabitent l'entreprise et le tourisme ?

 En fait, il n'y a pas d'incompatibilité. Pourtant un problème réapparaît, chaque année en juillet sur le terrain de camping. En effet, le terrain de camping est juste au dessous de l'entreprise et est très fréquenté en juillet. Le mois d'août pose moins de problèmes car l'usine ferme partiellement ou entièrement pendant cette période.

3. Quel est ce problème ?

 Certains emplacements du camping très proches de l'usine sont occupés en haute saison touristique. L'entreprise travaille souvent, très tôt dans cette période. Alors le démarrage des aspirations, des machines dérange les campeurs. Le bruit dans la journée est aussi gênant.

4. Avez-vous essayé de négocier avec l'entreprise ?

Oui, depuis des années. Nous avons, d'ailleurs cofinancé une expertise sur le bruit, en 97. Ce rapport ne concerne que le bruit de l'usine au dessus du camping.

Voici quelques chiffres donnant le nombre de décibels (DB) supérieurs à la norme.

Eolienne : + 13,5 DB

Aspiration vernis : + 0,7 DB

Fonctionnement usine : + 2,1 DB

Niveau sonore hors éolienne : de + 1 à 3 DB.

5. Quelles solutions sont envisagées pour réduire le bruit ?

D'abord, des travaux ont été faits depuis ce rapport. Les nouvelles installations seront sans doute moins bruyantes. Je viens d'une réunion avec la direction où nous avons évoqué les solutions possibles. Une nouvelle tranche de travaux est prévue en 99.

6. Souhaiteriez-vous que l'usine soit déplacée ?

Je crois que la surface occupée est de 15 000 m2. Dans notre vallée, il ne serait pas facile de trouver cette surface. Et puis, je ne sais pas si la direction serait disposée à financer ce projet. Elle va disposer d'un terrain pour créer de futurs aménagements à la zone artisanale.

7. Les campeurs ne se plaignent - ils que du bruit ?

Non, des vapeurs et des odeurs. En septembre 98, une des nouvelles installations de l'entreprise n'a pas bien fonctionné et les campeurs recevaient des poussières sur leur table... Ceci a été réparé.

8. Quelles sont les réactions des campeurs ?

Ceux qui sont au bord de la rivière donc plus éloignés sont peu ou pas gênés. Par contre, ceux qui ont leur tente à proximité se plaignent et repartent. C'est regrettable!

9. La qualité de l'eau de la rivière est-elle aussi mise en cause par les touristes ?

 Oui. Mais l'usine n'est pas la seule à rejeter directement les eaux usées ou polluées. En effet, jusqu'à présent, il n'y avait pas de "tout à l'égout", à Entraygues. Donc, tout était déversé directement dans le Lot. Mais vous savez que nous avons commencé l'assainissement de la ville. C'est un projet financièrement lourd !

Le point le plus pollué est au Pont Notre Dame, en amont d'Entraygues. Alors, il faudrait aussi supprimer les sources de pollution en amont (ville d'Estaing, eaux de ruissellement venant du plateau où se trouvent de nombreux élevages de porcs...). Il paraît qu'un éleveur a installé un système qui réduit la pollution du purin.

10. Y-a-t-il des contrôles au camping ?

 Oui. C'est la DASS (Direction Action Sanitaire Sociale) qui vient pour donner son agrément.

11. Quel rapport fait-elle, lors de ces contrôles ?

 Elle sait que la commune a un projet d'assainissement depuis près de 10 ans. Elle en tient compte. En plus, nos installations nous permettraient d'avoir un camping 3 étoiles. Mais nous n'en faisons pas la demande à cause du bruit de l'usine. Elle signale les problèmes et nous demande d'y porter remède. C'est ce que nous essayons de faire.

12. En conclusion, que pensez-vous de cette situation ?

 Nous savons que l'usine apporte du travail directement ou indirectement à la commune et nous nous en réjouissons. Mais les nuisances qu'elle apporte au camping nous soucient. Notre image de marque de ville touristique en souffre, parfois. Les bonnes relations que nous entretenons avec l'équipe dirigeante nous permettent d'apporter, progressivement des améliorations et de concilier, tout de même, deux activités importantes pour notre économie locale.

 L'entreprise Combettes fabrique des meubles de cuisine en utilisant du bois et des dérivés du bois.

Les bois les plus utilisés sont : le chêne, le châtaignier, l'érable.

Les dérivés du bois sont : l'aggloméré, le mélaminé, le stratifié.

 1. Quels types de déchets sont produits par l'entreprise ?

 1. à partir du bois, de la sciure et des chutes.

 2. à partir des mélaminés, de la sciure et des chutes

 3. des emballages : plastique, carton, papier et un peu d'acier.

 4. à partir des produits de nettoyage, du papier et leurs récipients en plastique.

 5. à partir des produits de traitement de surface, des fonds de pots de vernis ou de colle, des émanations de ces produits toxiques.

 6. des déchets ménagers comme dans toutes les maisons (toilettes, lavage des mains...)

2. Comment les traitez-vous ?

 Les déchets solides (chutes de bois, plaquage) sont récupérés au poste de travail. En été, des chutes de bois sont mises à la disposition des ouvriers. En hiver, 60 à 70% sont broyés pour être recyclé en source de chaleur. Le reste est transporté à la décharge.

La sciure, les copeaux aspirés et les chutes broyées sont stockés dans des silos. Ils sont brûlés pour chauffer de l'eau. Celle-ci sert à chauffer les ateliers, les bureaux, les plaques de serrage des presses à panneaux...

 Pour les déchets toxiques, nous avons déjà fait une première tranche de travaux. Seules 2 cabines à eau (l'eau qui ruisselle retient les particules de vernis ; le vernis est récupéré en partie ; le reste est rejeté dans les égouts) sont encore en fonction.

Un nouveau système a été installé où le vernis est durci instantanément par des UV. Les particules de vernis sont bloquées sur des filtres en carton qui sont changés lorsqu'ils sont saturés. L'aspiration est aussi beaucoup plus puissante.

La deuxième tranche permettra de supprimer les anciennes cabines.

Nos efforts portent aussi sur le choix des vernis. Nous employons des vernis avec de moins en moins de solvants toxiques. Nous espérons un jour utiliser des vernis et des laques à eau.

Quant aux emballages, nous n'avons pas encore de solution satisfaisante puisqu'ils sont transportés à la décharge non contrôlée de la commune.

Les déchets ménagers sont rejetés dans les égouts (eaux usées) ou transportés à la décharge comme le font tous les particuliers, à Entraygues.

3. Causez-vous d'autres nuisances ?

 Oui, du bruit. Chaque fois que nous changeons du matériel, par exemple le système d'aspiration, nous bénéficions des progrès techniques : les moteurs sont moins bruyants et plus performants.

4. Vous avez entrepris des travaux importants. Pourquoi ?

 Nous renouvelons notre matériel pour améliorer la productivité et diminuer les effets indésirables sur l'environnement. Nous avons un cahier des charges strict. Notre usine doit respecter la législation européenne. Notre production est soumise à des normes, concernant la santé des ouvriers et le traitement des déchets. Ces lois sont de plus en plus nombreuses, complexes et nous devons les respecter.

5. Quels sont les points sur lesquels vous allez porter vos efforts, dans le futur ?

 Nous savons que nous allons devoir trier nos déchets, faire du tri sélectif - comme vous. Nous sommes en pourparler avec une entreprise aveyronnaise pour la collecte des déchets que nous rejetons encore à la décharge.

Nous nous intéressons aux nouveaux produits comme les vernis sans solvants.

Nous travaillons avec la commune pour diminuer le niveau sonore de nos installations. Mais vous savez, nous pouvons difficilement transporter l'usine ailleurs production...

Nous devons terminer la deuxième tranche de travaux concernant l'aspiration des poussières.

 Les problèmes de santé, d'hygiène et les solutions envisagées

1. Le travail à l'usine Combettes peut-il occasionner des maladies aux employés ?

Les conditions de travail sont très différentes d'un secteur à l'autre.

Pour les ouvriers, la médecine du travail a relevé des cas d'allergies plus ou moins graves. Si les troubles sont importants, l'employé est muté à un poste différent. La plupart des allergies sont provoquées par les poussières du bois et les solvants des vernis. Nous avons vu un cas grave récemment. Nous devons passer une visite médicale du travail annuelle, comme dans toute entreprise. Nous effectuons une prise de sang pour vérifier si notre foie fonctionne normalement. On nous dit aussi de surveiller attentivement les sinus car des cas de cancer peuvent apparaître.

2. Le bruit des machines peut-il aussi provoquer des troubles ?

Oui. Notre audition est perturbée sur certains postes : perte d'audition et/ou certains sons ne sont plus perçus.

3. L'entreprise fait-elle des efforts pour diminuer ces effets néfastes pour la santé ?

Oui, depuis 97 surtout. L'aspiration et le filtrage des poussières sont beaucoup plus puissantes et les moteurs qui les entraînent moins bruyants. Les nouvelles cabines de vernissage captent mieux les émanations de vernis. Nous employons de nouveaux produits moins toxiques. Auparavant, il y avait peu de protections. On parlait peu de ces sujets.

4. Les employés sont-ils sensibilisés à ces problèmes ?

Oui. On nous demande d'utiliser des casques pour nous protéger du bruit et des masques pour filtrer au maximum les poussières ou vernis. Mais on ne les porte pas toujours...

5. Quels déchets sont rejetés à l'extérieur ?

 C'est un sujet délicat. Le personnel ne se sent pas toujours concerné par la protection de l'environnement . De plus, on nous impose un rythme, une cadence qui nous empêche d'agir différemment. Je vais vous donner deux exemples. Les restes de vernis, de colle qui sont dans les pots pourraient être récupérés et stockés pour être collectés ensuite par une entreprise (il en existe une à Bordeaux). Mais la manutention supplémentaire va entraîner une baisse de la productivité : le temps que je passerai à nettoyer ne sera pas utilisé à travailler à mon poste de fabrication. Voici un deuxième exemple : les déchets de la chaudière qui brûle les chutes de bois pour produire de la chaleur sont versés directement dans un conduit vers la rivière. Stocker ces déchets entraînerait une perte de temps, d'espace pour l'entreprise ... Et puis qu'en faire ?

 6. On voit que quelques déchets sont déversés directement dans les égôuts. Où vont les autres ?

La plupart des déchets (chutes de bois, plastiques, cartons, pots de colle ou de laque, restes de vernis ) partent à la décharge non contrôlée d'Entraygues.

7. Avez-vous une idée de la quantité transportée à la décharge ?

5 à 6 camions de 10 tonnes chacun, en moyenne par semaine.

8. Pouvez-vous estimer la quantité de produits toxiques transportés à la décharge, chaque semaine ?

 700 à 800 kg, peut-être.

9. Que pensez-vous de cette situation ?

Les ouvriers, nous sommes peu sensibilisés à ce problème. Nous continuons ce qui a toujours existé. Mais nous savons qu'en 2002, l'entreprise ne pourra pas continuer à rejeter des déchets dans la nature. Elle sera obligée de trier, de transporter ou de faire transporter ses déchets. D'ailleurs, elle a déjà pensé à certaines solutions. Par exemple, elle utilise des vernis avec moins de solvants donc moins polluants. Elle commence à respecter les normes européennes.

10. Pensez-vous que les voisins immédiats de l'usine aient aussi à supporter certains inconvénients ?

 Je ne sais pas très bien. J'ai entendu parler d'une pétition concernant les encombrements des parkings. Des personnes se plaignent que du linge étendu se couvre de taches lorsqu'on arrête l'aspiration et qu'on dépoussière les sacs - si le vent souffle. Le broyeur-marteau qui broie les chutes de bois est aussi très bruyant pour les habitations juste au dessus, paraît-il. Il faut leur demander.

  

Affiche photographiée à l'intérieur de l'usine

 

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PROJET 4

Objectifs particuliers

* S'informer sur le dopage en milieu sportif (produits, rapport entre le sport et l'argent, de l'aide artificielle au dopage, conséquences du dopage, le dopage et le sport dans notre milieu.....)

* Débattre et Prévenir

 Planning 

23/04	Préparation de la présentation des PPD à la journée portes ouvertes.
07/05	Sport et dopage : ateliers de recherche "Sport et dopage" Présentation des objectifs, du planning. Information de base sur le sujet (Mme Rigal et Melle Calvet)
12/05	Absence des 4èmes (journée sur la jJustice à Rodez)
21/05	Sport et dopage : travail de groupe sur des vidéos différentes ; analyse et échange d'informations entre les groupes.
26/05	Préparation de questions pour le débat et le jeu intercollège.
04/06	Sport et dopage : débat en visioconférence multipoints avec M. Thomas (Jeunesse et Sports),M. Boidin (entraîneur sportif) et un jeune sportif

* Prévoir une réunion avec les enseignants des divers établissements.