Des alternatives à la note traditionnelle | C'est possible !  TELECHARGEMENT

Jugez-en, voulez-vous, par l’inspection du Référentiel des possibles comme alternative à la note sur 20[1]

Il s'agit de donner une vue panoramique des multiples possibilités de construction d'une note sur 20 ou sur 100, en vue de qualifier ou estimer un travail, un projet, une copie, une réponse, une prestation orale ou écrite, un dossier etc... (en compétition ou hors compétition).

*       Préférez-vous une estimation globale, au jugé, pour l'ensemble de la prestation ?

*       Ou vous contentez-vous d’appréciation concentrée sur un élément partiel, volontairement pris en considération ?

*       Vous astreignez-vous à une soustraction à 20 (ou à 100) du nombre d'erreurs relevées (sans référence à un barème) ?

*       Ou alors à une soustraction à 20 (ou à 100) du nombre d'erreurs relevées par référence à un barème communiqué ?

*       Ou bien plutôt, choisissez-vous une addition à 0 (ou 10 ou 50) de points positifs relevés par référence à un barème communiqué ?

*       A moins que ce ne soit un mixte d'addition et de soustraction de points appliqués à 10 (ou à 50 ou à 100) sans référence

*       Proposez-vous à vos élèves une sommation de notes partielles attribuées à des parties successives d'un travail (sans référence à un barème, ni à un cadre)

*       Et peut-être une sommation de notes partielles établies pour les différentes parties d'une même copie ou prestation ou dossier, selon des critères explicités (par ex.: compréhension du sujet, logique, pertinence du plan, clarté du style, argumentation, qualité des références, originalité, travail, exactitude des opérations ou calculs, raisonnement, valeur des graphiques ou schémas, intérêt des exemples présentés, écriture, orthographe, présentation, concision, précision, complétude, habilité, communicabilité, correction formelle etc...)

*       Avez-vous recours à des moyennes de notation diverses appliquées à différents éléments, parties, exposés, exercices ou épreuves aux coefficients spécifiques ?

*       OU bien, optez-vous pour une fixation à partir d'une idée intuitive de la moyenne accessible pour une production ou prestation donnée ?

*       Pratiquez-vous peut-être déjà une notation établie et rectifiée pour une masse de produits ou production, par application de la courbe en J (peu d'échecs) ?

*       Ou plus classiquement, une notation effectuée en répartitions contraintes par application (discutable) de la courbe de Gauss ?

*       A moins d’adopter une application sélective de la courbe en L (peu de réussites)

*       Avez-vous tenté une notation traduisant le pourcentage de réponses exactes à un QCM ou autre forme de questionnaires brefs ?

*       Ou une péréquation de notes comparées, relatives à un ou plusieurs individus ?

*       Vous est-il arrivé de faire une rectification d'une note d'auto-évaluation (proposée par un individu) d'une note donnée en co-évaluation (proposée par un groupe) ?

*       Ou plus simplement la notation de la qualité d'une auto-correction (effectuée sur sa propre prestation par une personne) ?

*       Avez-vous déjà fait une négociation entre divers correcteurs à partir de leurs notations respectives, dans un jury ?

*       Et peut-être même une péréquation des notations données par des experts sans relation entre eux (méthode Delphi) ?

*       Utilisez-vous une oscillation autour d'une moyenne définie, suivant la qualité des satisfactions apportées à des exigences spécifiées ?

*       Privilégiez-vous une notation valorisant la conscience explicitée du degré d'exactitude des réponses données par une personne ?

*       Ou alors l’attribution de la note  à partir d'un échelon d'exactitude atteint sur une suite d'exercices, le long d'une échelle de difficultés progressives

*       Enfin, avez-vous déjà utilisé une notation en fonction d'un barème élaboré en négociation avec les élèves ou apprenants à partir d'un tableau de critères ?


[1] extrait  de André de Peretti, Encyclopédie de l'évaluation et de la formation, Paris, ESF, p.33 sq., 1998, disponible sur le site DIVERSIFIER